Nouveaux acteurs non-bancaires

Nouveaux acteurs non-bancaires

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Le Forum international de l’intermédiation du numérique et de l’innovation se tient les 5 et 6 Mai à l’hôtel du 2 février de Lomé.

La structure de l’intermédiation bancaire et financière a profondément évolué ces dernières années, pour s’adapter aux transformations consécutives à la déréglementation et à la libéralisation de l’industrie. 

La crise financière, notamment celle de 2008, marque un renforcement de la réglementation financière internationale ex-post, plus contraignante et conduisant à un développement d’une activité de « banque de l’ombre» ou de « banques parallèles». 

En effet, en prise à des contraintes prudentielles croissantes, la banque n’apparait plus comme l’interlocuteur privilégié dans la mobilisation de l’épargne et le financement du secteur privé. 

Cette évolution qualitative de l’intermédiation, entraine une érosion des monopoles bancaires et des marchés financiers dans la mobilisation des ressources voire de l’épargne et le financement du secteur privé à la faveur d’une diversification des produits et services bancaires et financiers, parfois même sous l’impulsion des banques. 

Il en résulte de nouvelles formes d’intermédiations, avec l’émergence de nouveaux acteurs, notamment non-bancaires, dont le modèle d’organisation et de fonctionnement, différent de celui des banques, transforme le schéma classique de l’intermédiation bancaire et financière. 

Ces nouveaux acteurs s’appuient sur les nouvelles technologies pour offrir des solutions alternatives permettant aux secteurs bancaires classiques de mieux gérer leurs expositions notamment aux risques de crédit et de les diversifier particulièrement en ayant recours à l’externalisation de ces risques dorénavant portés par des structures dédiées sur les marchés financiers, à travers notamment la titrisation. 

‘Les nouvelles technologies, qu’ils s’agissent de la Blockchain, de l’intelligence artificielle, de la Big Data, pour ne citer que celles-là, auront des impacts majeurs sur nos économies et nos modes de régulation avec l’apparition de nouveaux modèles de financement telles que les plateformes de financement participatif’, a souligné Badanam Patoki, le président du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers.

La rencontre de Lomé constitue donc une opportunité pour les pouvoirs publics, les régulateurs des secteurs bancaires, financiers, des assurances et des télécommunications des Etats de la zone Franc ainsi que ceux des Communautés économiques des Etats de l’Afrique de l’ouest, du centre et de l’est, d’analyser et d’examiner l’impact des activités d’intermédiation bancaire/financière et la fourniture de services technologiques et de paiements dans les dynamiques d’inclusion financière et le financement du secteur privé régional.