La LFR ressort en hausse de 5,4% par rapport à la loi initiale, pour s’équilibrer en recettes et en dépenses à 1.875,8 milliards de francs CFA,
Le présent collectif budgétaire 2022 s’inscrit dans le cadre de la volonté manifeste du gouvernement pour assurer la transparence et la sincérité dans la gestion des finances publiques.
Selon le Commissaire du gouvernement, monsieur Sani YAYA : « L’adoption de la présente loi de finances rectificative au titre de l’exercice 2022 permettra au gouvernement de prendre en compte les évolutions économiques intervenues au cours de l’exécution de la loi de finances initiale, marquées essentiellement par des tensions inflationnistes. En outre, ce collectif budgétaire se justifie par l’évolution préoccupante de la situation sécuritaire dans la sous-région à laquelle notre pays doit faire face et qui requiert une réponse urgente et des moyens adaptés à la mesure de la menace ».
La révision des prévisions budgétaires était donc rendue nécessaire pour prendre en compte des dépenses nouvelles afin de satisfaire aux impératifs sécuritaires et aux dépenses sociales en vue de protéger le pouvoir d’achat des ménages notamment les couches les plus vulnérables, ainsi que le réajustement de certaines dépenses à l’issue du suivi régulier de leur niveau d’exécution. Le ministre de l’économie et des finances a rappelé aux honorables députés la quintessence des dix mesures du Chef de l’Etat : « le Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBÉ a pris, le 16 septembre dernier, une batterie de mesures ciblées pour renforcer celles qui avaient été déjà mises en œuvre toujours sur ses très hautes instructions, en vue d’atténuer les effets négatifs de cette flambée des prix et protéger le pouvoir d’achat des laborieuses populations et notamment les couches les plus vulnérables. Je voudrais, à cet égard, saisir l’occasion que m’offre votre auguste tribune pour exprimer encore une fois, notre profonde gratitude au Chef de l’Etat pour son souci permanent pour le bien-être de toutes les couches sociales de la population ».
Il convient de mentionner que la loi de finances rectificative ressort en hausse de 5,4% par rapport à la loi initiale, pour s’équilibrer en recettes et en dépenses à 1.875,8 milliards de francs CFA. Ensuite, l’exécution de la loi de finances rectificative se traduirait par un déficit budgétaire, dons compris, de 8,4% du PIB contre un déficit de 5,1% initialement projeté.
Le Commissaire du Gouvernement rassure de la bonne exécution et de la mise en œuvre des reformes au Togo : « La présente loi de finances rectificative, que vous venez de voter, donne au gouvernement, les moyens de son action, dans un contexte marqué par les incertitudes liées aux différentes crises notamment sanitaire et sécuritaire. Nonobstant le niveau de déficit élevé de 8,4% qui ressort de cette loi de finances rectificative et qui se justifie par les réponses impératives et urgentes à apporter aux différentes crises évoquées plus haut, le gouvernement entend poursuivre la mise en œuvre des réformes structurelles visant la stabilité du cadre macro-économique et l’assainissement des finances publiques, qui passe notamment par une plus grande efficience dans la gestion des dépenses publiques. Par ailleurs, les efforts dans la mise en œuvre des réformes notamment dans la transformation structurelle de l’économie nationale ainsi que l’amélioration du climat des affaires se poursuivront ».
Grâce aux réformes et à la mise en œuvre progressive et résolue des projets de la feuille de route Togo 2025, le Togo poursuit assurément sa progression vers son émergence à l’horizon 2030.