87,1%, c’est le  taux atteint au Togo dans l’utilisation des services financiers,

87,1%, c’est le  taux atteint au Togo dans l’utilisation des services financiers,

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Une démonstration indubitable, des efforts concertés du Gouvernement et des acteurs du secteur financier pour la promotion de l’inclusion financière ;

Doit -on affirmer que le Togo notre pays a pris de l’avance sur les autres pays de la sous région ouest africaine ou du continent en matière d’inclusion financière !

Si l’on estime que l’inclusion financière est devenue un sujet crucial dans les politiques de développement au cours des dernières années car visant l’accroissement de la disponibilité, de l’accessibilité et de l’utilisation des services financiers formels par les populations, en particulier les plus pauvres.  La réponse est bien évidemment dans le sens affirmatif selon Madame ASSIH Mazameso la ministre de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel qui lors de l’ouverture de cet important atelier a fait savoir que:”””Sous le leadership éclairé du Président de la République SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le Togo a conduit des travaux aboutissant en 2021 à l’adoption d’une Stratégie Nationale d’inclusion financière qui guide désormais nos actions. Le ministère que je représente a initié plusieurs actions pour améliorer I ‘accès aux services financiers, en mettant un accent particulier sur les populations vulnérables et celles vivant dans les zones les moins accessibles aux prestataires de services financiers. Ces initiatives mises en place ont indéniablement porté leurs fruits, comme en témoigne la nette progression enregistrée. En effet, en 2023, le taux d’utilisation des services financiers au Togo a atteint 87,1%, traduisant les efforts concertés du 4 Gouvernement et des acteurs du secteur financier””””.I

Il importe donc de rappeler que <<La Stratégie Régionale d’inclusion Financière de la BCEAO, lancée en 2019, a marqué un tournant décisif dans notre effort collectif pour la promotion de l’inclusion financière dans la zone UEMOA. Cette stratégie, ambitieuse et novatrice, visait à « assurer, sur un horizon de cinq (5) ans, l’accès et l’utilisation d’une gamme diversifiée de produits et services financiers adaptés et à coûts abordables à 75% de la population adulte de l’UEMOA, avec un accent particulier sur les populations rurales, les femmes et les jeunes ainsi que les PME et les personnes à faible éducation financière« . Articulée autour de cinq axes prioritaires, elle a permis de réaliser des progrès significatifs>>, martèle t-elle encore.

Bien que nous ayons réalisé des progrès notables, il reste encore du chemin à parcourir pour atteindre les objectifs d’inclusion financière. Il est encouragé une poursuite des efforts avec la même détermination et le même engagement. Le succès de la stratégie nationale résulte aussi bien des actions menées au plan national que de celles s’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie régionale. Cet atelier offre ainsi l’opportunité à chaque acteur de participer activement à la conception et à la mise en couvre d’une nouvelle stratégie régionale. Au regard des succès obtenus et des défis encore à relever. Il devient indiscutable d’élaborer une stratégie plus ambitieuse afin de s’attaquer aux défis persistants, tels que l’amélioration de l’accès aux services financiers dans les zones rurales et pour les populations vulnérables et le développement de produits financiers innovants a coûts abordables Pour tous.

Les efforts engrangés par le Togo ne laissent donc pas indifférente Madame AKUWA DOGBE AZOMA le Directeur National de la BCEAO qui fait remarquer le travail remarquable abattu par les acteurs du domaine:””””” Je n’oublie pas le Président du Comité National de Suivi de la Mise en Œuvre de la Stratégie régionale d’inclusion financière au

Togo pour son engagement en faveur de la mise en œuvre de la stratégie sur la période 2016-2023 et la synergie qu’elle a su impulser entre les différentes parties prenantes nationales autour des problématiques d’inclusion financière, conformément à la volonté des Autorités de l’UEMOA. En 2021, l’adoption par le Togo d’une stratégie nationale d’inclusion financière cohérente avec le projet porté par la Banque Centrale, en est un exemple édifiant. Nos remerciements vont également à l’endroit des partenaires techniques et financiers qui ont accompagné, aussi bien l’Institut d’émission que les acteurs, dans la conception et la mise en œuvre de ce projet. Nous apprécions également la collaboration des institutions financières et l’apport de chaque acteur concerné à la construction d’un écosystème favorable à un accès et une utilisation accrue des produits et services financiers par les populations défavorisées”””””.

En réalité, l’inclusion financière transcende l’écosystème financier et constitue un enjeu socio-économique pour nos pays, comme le démontre la présence dans cette salle de divers acteurs. La BCEAO a initié cette année, la révision de la stratégie régionale d’inclusion financière, adoptée par le Conseil des Ministres de l’UMOA en juin 2016. La présente concertation nationale entre en droite ligne avec l’approche inclusive de l’Institut d’émission, indispensable pour assurer la prise en compte, dans la nouvelle stratégie, des préoccupations pertinentes de l’ensemble des acteurs concernés.

Cet atelier ne pourrait être possible sans l’implication du ministère de l’économie et des finances représenté à cette cérémonie par Madame Baya LITAABA-KASSOU épouse DOLAAMA, présidente du Comité National de Suivi de la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière dans l’UEMOA et par ailleurs Directrice de la Cellule d’Appui aux structures de Microfinance (CASIMEC) qui n’est pas passé par quatre chemins pour situer l’assistance sur l’environnement actuel de ce qui rassemble tous les acteurs de l’inclusion financière ce jour 27 juin 2024:<<Le système financier global a connu une évolution sensible au cours de ces dernières années, avec la multiplication des institutions et le développement de l’offre de services financiers. Cette évolution est liée non seulement aux performances enregistrées au niveau du secteur bancaire et de la finance décentralisée, mais aussi à la forte croissance de l’économie numérique en lien avec l’arrivée de nouveaux acteurs tels que les Fintech et les établissements de monnaie électronique et de paiement. Au Togo, la progression du secteur financier demeure essentiellement portée par les banques et les systèmes financiers décentralisés. Cependant, l’inadéquation de l’offre de services financiers à la demande limite la contribution des banques et des SFD au renforcement de l’inclusion financière. A cet égard, à l’instar du Togo, chaque pays a mis en place une stratégie nationale, en vue de réduire la pauvreté, en fournissant aux ménages même les plus vulnérables, des outils appropriés pour mitiger les risques auxquels ils sont confrontés, et favoriser la croissance économique en permettant aux entreprises d’accéder au financement tout au long de leur cycle de vie>>.

Et si l’on considère que les transferts monétaires, lorsqu’ils sont conçus pour promouvoir l’inclusion financière, peuvent jouer un rôle clé dans le cadre de l’inclusion financière;  disons que la corrélation entre les deux prouvent à suffisance que le Togo est bien en avance avec les informations dont nous disposons plus haut. Et puis  dans le cadre du projet de Filets sociaux et services de base, 145 000 ménages sont déjà bénéficiaires du projet de Filets sociaux de base (FSB).Ce chiffre étant énorme prouve à n’en point douter que l’inclusion financière est une réalité et mieux une réussite au Togo par rapport aux autres pays de l’uemoa et du continent et ici les remerciements vont à tous les acteurs œuvrant dans le cadre de cette réussite notamment le Gouvernement sous le leadership de SEM Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République.

Cet atelier durera deux jours et si les acteurs se retrouvent dans le cadre du processus de révision de la Stratégie régionale d’inclusion financière, une initiative de la BCEAO qui envisage d’ailleurs d’organiser des ateliers nationaux de concertation. Des ateliers, s’inscrivant dans une approche inclusive, dont le but visé, est de recueillir les idées et les attentes des acteurs, et parfaire les Stratégies existantes pour  aller encore de l’avant.