Et pour cause le ministre Essowè Georges BARCOLA a procédé à l’installation de l’antenne CCESP Kara,
Les acteurs du secteur privé de la région de la Kara ont dorénavant leur porte voix. L’antenne régionale de kara du comité de concertation État secteur privé opérationnelle depuis ce jeudi 23 janvier 2025.
Il est clair qu’après l’instauration d’une plus grande confiance entre le gouvernement à travers le CCESP et le secteur privé togolais basé dans la région maritime plus précisément à Lomé, l’idéal serait de faire un maillage du territoire pour l’ancrage réaliste de ce climat de confiance entre l’État et le secteur privé.
Cette confiance n’a pas laissé indifférent le président de l’Association des Grandes Entreprises (AGET) Monsieur Jonas DAOU qui a déclaré ce qui suit : « « Je salue cette première rencontre délocalisée. Cette session de ce jour me donne envie d’avoir un rêve. Car 2025 va être donc une année extraordinaire pour le secteur privé togolais car cette année commence avec un événement spécifique qui va booster l’énergie des acteurs économiques privés dans l’ensemble. Le jalon qui s’est posé aujourd’hui va permettre de dynamiser l’envie de créations des entreprises aussi bien à Lomé qu’à l’intérieur du pays. Je vais faire des propositions pour mieux faire les affaires au lieu d’un discours » ». Institutionnalisation des réponses administratives ; Poursuite du renforcement des capacités des parties prenantes dans le cadre du dialogue public-privé ; Fiscalité ; concurrence, la corruption et les infrastructures, sont les thèmes développés par l’orateur au cours de son speech en termes de propositions.
A toutes les préoccupations relevées par le Président de l’AGET, le ministre de l’économie et des finances Monsieur Essowè Georges BARCOLA a donné des réponses appropriées à chaque thème : « « Je voudrais revenir sur quelques points clés soulevés par M. Daou le Président de l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET), et proposer quelques éléments de réponse.
La nécessité de répondre aux correspondances. Dao a tout à fait raison de souligner l’importance de répondre aux correspondances. C’est une question de respect, d’efficacité et de bonne gouvernance. Je peux vous assurer que cette préoccupation est partagée au plus haut niveau de l’État. Le ministère de la Réforme, sous l’impulsion de Gilbert Bawara, travaille activement à améliorer la qualité du service public en intégrant notamment des indicateurs de performance liés à la réponse aux demandes.
L’implication des territoires :La création d’antennes régionales du cadre de concertation État-secteur privé est une initiative louable qui va permettre de rapprocher l’administration des acteurs économiques locaux et de mieux prendre en compte leurs spécificités. Il s’agit là d’une véritable décentralisation économique qui doit se traduire par une implication accrue des territoires dans le développement de notre pays>>. Le Président du comité technique de concertation Etat secteur privé évoque en outre:
<< Les infrastructures : Le développement des infrastructures est un enjeu majeur pour notre pays. Je partage l’analyse de M. Daou sur l’importance des chemins de fer et des autres infrastructures de transport. Cependant, la réalisation de tels projets nécessite des investissements considérables que nous ne pouvons pas financer seuls. Nous devons donc rechercher des partenariats public-privé et mobiliser des financements internationaux. La concurrence :La concurrence est un moteur de développement, mais elle doit être loyale. Il est inacceptable que les entreprises locales soient confrontées à une concurrence déloyale de la part de grandes multinationales. C’est pourquoi le gouvernement est déterminé à renforcer le cadre réglementaire pour garantir une concurrence équitable. La lutte contre la corruption: La lutte contre la corruption est une priorité absolue pour le gouvernement. La création de la Haute Autorité de lutte contre la corruption, inscrite dans notre Constitution, témoigne de notre volonté de combattre ce fléau. Nous devons tous travailler ensemble pour instaurer une culture de la transparence et de l’intégrité. L’État stratège : Je suis entièrement d’accord avec la notion d’État stratège. L’État doit fixer les règles du jeu, créer un environnement favorable aux entreprises et investir dans les secteurs clés de l’économie. Mais il doit également se montrer plus agile et plus réactif face aux évolutions économiques et technologiques.
Je voudrais remercier une nouvelle fois M. Daou pour son intervention. Ses propositions sont précieuses et nous aideront à construire un avenir meilleur pour notre pays. Je suis convaincu que si nous travaillons ensemble, nous parviendrons à relever les défis qui sont les nôtres>>.
« « La cérémonie d’installation de l’antenne de la région de kara marque une étape importante dans le déroulement de l’agenda du comité de concertation Etat-secteur privé. La mise en place, aujourd’hui, du Comité Régional de Concertation de la Kara marque une étape clé dans la concrétisation de la vision du Chef de l’Etat de créer des pôles économiques régionaux dynamiques, capables de porter la croissance inclusive au cœur de nos régions .» » a souligné monsieur BANIAB Moyeme le Secrétaire Exécutif de ce comité de concertation état secteur privé au cours de la présentation de la structure créée conformément à la vision de la plus haute autorité du Togo, le chef de l’Etat Faure GNASSINGBE.
Cette antenne jouera ainsi donc un rôle fondamental dans le développement du secteur privé régional :
Ledit comité sera au service du développement local. Ainsi donc, le Comité Régional de Concertation de la Kara a pour mission principale de promouvoir un dialogue public-privé effectif et permanent à l’échelle locale. Il sera le relais des préoccupations des acteurs économiques de la région et jouera un rôle de veille sur les défis et opportunités du tissu entrepreneurial local. Concrètement, il s’agira, pour le Comité, de :
- Collecter et examiner les préoccupations des entreprises de la région afin de leur apporter des solutions concrètes et adaptées ;
- Relayer les initiatives gouvernementales, en faveur du secteur privé, en s’assurant qu’elles atteignent efficacement les acteurs économiques locaux ;
- Créer une culture de dialogue à la base, en favorisant l’écoute et la collaboration entre les différents acteurs.
Depuis plusieurs années, sous le leadership visionnaire de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République, le Togo s’est engagé dans une dynamique ambitieuse de réformes. Ces efforts visent à faire du Togo une destination privilégiée pour les affaires et un terreau fertile pour l’entrepreneuriat.
Parmi les réformes majeures récemment mises en œuvre, figurent :
- la modernisation du cadre légal et réglementaire des investissements;
- la numérisation des services publics, notamment à travers le cadastre numérique et la digitalisation des procédures fiscales ;
- l’amélioration de la justice commerciale, qui offre désormais une plate-forme moderne, transparente et accessible aux entreprises ;
- le développement des infrastructures clés, notamment à travers la Plate-forme Industrielle d’Adétikopé, qui est un pilier central de notre stratégie d’industrialisation.
Ces réformes, couplées à des dispositifs de financement et de garanties innovantes, permettent d’offrir aux entreprises un environnement propice à leur épanouissement.
Des reformes saluées par le Gouverneur de la région de la Kara, le général ADJITOWOU qui se félicite également des avancées économiques réalisées par notre pays. « Je voudrais aussi saluer chacun de vous pour votre mobilisation, et remercier tout particulièrement monsieur le Ministre de l’Économie et des Finances, président du Comité Technique de Concertation Etat secteur-privé, pour sa présence parmi nous. Votre présence monsieur le ministre, rehausse singulièrement l’éclat de cet événement, et votre choix de la région de la Kara pour accueillir cette antenne régionale pilote du Comité de Concertation État-Secteur Privé nous honore profondément. Ce choix est une marque de confiance, mais également une responsabilité que nous prenons avec beaucoup de sérieux. L’un des défis majeurs identifiés dans la feuille de route gouvernementale 2025 est, je cite : « « Augmenter la contribution de l’investissement privé à la croissance, en poursuivant les progrès réalisés au Doing Busines devenu Business Ready, afin d’accompagner les acteurs locaux et d’attirer les investissements internationaux » ».
Pour relever ce défi, il est impératif de renforcer une culture de dialogue à tous les niveaux de notre société. La création d’antennes régionales, comme celle que nous lançons aujourd’hui, s’inscrit dans cette logique. Ces structures permettent de décliner la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République à l’échelle des territoires et d’intégrer tous les acteurs – publics et privés – dans une dynamique de collaboration constructive>>.
Le gouverneur de la région de la Kara convie les acteurs à une mobilisation pour réussir cette aventure louable du gouvernement togolais avec à sa tête Son Excellence Monsieur le Président de la République Faure Essozimna GNASSINGBE :<< Je voudrais avant de clore mon propos Avant de conclure, lancer un appel solennel à l’ensemble des parties prenantes du dialogue public-privé dans notre région. Que vous soyez acteurs publics, représentants des collectivités locales, élus, membres de l’administration publique ou entrepreneurs du secteur privé, votre implication est essentielle pour le succès de cette initiative. Les enjeux sont d’une importance capitale, et le défi que nous devons relever est à la hauteur des ambitions que nous avons pour notre région et pour notre pays. Ensemble, nous pouvons faire de ce Comité Régional de Concertation de la Kara un modèle de collaboration et un cadre de référence pour le dialogue public-privé au Togo. Mobilisons-nous donc, et engageons-nous collectivement et résolument pour accompagner nos entreprises, attirer les investisseurs et contribuer à la transformation économique de notre région>>.
Les dés sont jetés, il ne reste dorénavant qu’au comité pilote de kara installé de jouer sa partition en se mettant rapidement au travail.
Cette plate-forme régionale devra jouer un rôle déterminant dans :
- L’identification et la résolution des obstacles au développement économique local ;
- L’accompagnement des entreprises locales, afin de stimuler l’investissement et l’innovation ;
- la mobilisation des acteurs régionaux pour répondre aux enjeux de développement économique et social ».
En rappel, le Comité de Concertation État-Secteur privé (CCESP Togo), est créé en 2017, avec pour mandat d’œuvrer à l’enracinement de la culture de dialogue afin de renforcer la confiance mutuelle entre acteurs publics et privés.