Le Conseil National du Crédit se réunit en sa troisième session ordinaire au titre de l’année 2025

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Il en ressort que la dette publique reste maîtrisée à 65% du Produit Intérieur Brut (PIB) à fin juin 2025, en dessous de la norme communautaire plafond de 70%

A l’ordre du jour de cette troisième session ordinaire du CNC, deux sujets :

  • L’examen de la situation sur le rapatriement des recettes d’exportation à fin juin 2025 ; et
  • L’évolution de la situation économique, monétaire et du système bancaire et financier de notre pays, au 30 juin 2025.

Des indicateurs économiques encourageants

Malgré les risques qui pèsent sur la conjoncture économique mondiale, l’économie nationale demeure résiliente grâce aux mesures de politiques économiques prises par le Gouvernement sous le leadership éclairé du Président du Conseil, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE.

Selon le Ministre de l’Économie et des Finances, Monsieur Essowè Georges BARCOLA, les indicateurs économiques sont encourageants :

  • Le taux de croissance économique est attendu autour de 6,3% en 2025 ;
  • Tous les secteurs contribueront à cette croissance économique, en particulier le secteur tertiaire ;
  • Le secteur financier a maintenu son dynamisme, avec une progression de 22% du volume des nouvelles mises en place de crédit bancaires ;
  • La dette publique reste maîtrisée à 65% du Produit Intérieur Brut (PIB) à fin juin 2025, contre 69% du PIB à fin décembre 2024.

Des défis à relever

  • L’amélioration de la qualité des produits et services à la clientèle ;
  • La prise en charge diligente des réclamations des clients ;
  • L’inversion de la dégradation continue des portefeuilles de crédit des institutions de microfinance.

Un secteur financier dynamique

Le Ministre de l’Économie et des Finances a souligné la contribution déterminante du secteur financier dans l’obtention de résultats satisfaisants, notamment :

– L’accroissement continu du volume de crédits octroyé aux opérateurs économiques ;

– La poursuite de l’assainissement du portefeuille de crédit des banques ;

– La baisse du coût du crédit.

Un impact favorable sur le plan socio-économique

Les évolutions positives ont eu un impact favorable significatif sur le plan socio-économique, comme en témoigne l’amélioration récente de l’Indice de Développement Humain (IDH) du Togo. « Le Togo a enregistré un bond satisfaisant de son IDH pour être classé 2ᵉ pays le plus performant dans l’UEMOA et 4ᵉ au niveau de la CEDEAO », a souligné le ministre BARCOLA qui s’en est d’ailleurs félicité.

Le Ministre de l’Économie et des Finances a félicité les acteurs du secteur financier et les a exhortés à relever les défis qui se posent aux secteurs bancaires et de la microfinance. L’économie togolaise résiste tout naturellement aux risques mondiaux.