Le ministre des finances et du budget préside les travaux d’un atelier de dialogue public-privé pour ensemble relever le defi de la corruption au Togo

Le ministre des finances et du budget préside les travaux d’un atelier de dialogue public-privé pour ensemble relever le defi de la corruption au Togo

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La lutte contre la corruption, un défi majeur pour le développement économique du Togo

La corruption est un fléau qui entrave le développement économique et social d’un pays, en détournant les ressources publiques et en créant un environnement d’affaires défavorable. Deux jours seulement après la célébration de la Journée internationale de la Lutte contre la corruption le 09 décembre dernier, le ministère des Finances et du Budget, en collaboration avec la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption (HAPLUCIA), a organisé un atelier de dialogue public-privé pour aborder ce défi majeur.

Le thème de l’atelier, « Ensemble pour relever le défi de la corruption au Togo« , reflète la volonté du Président du Conseil, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBÉ, de lutter contre ce fléau et de promouvoir une gouvernance transparente et responsable, dans le cadre de la 5e République.

Il faut préciser que l’atelier en lui-même vise à réfléchir ensemble sur les causes, les conséquences et les solutions pour lutter efficacement contre la corruption, avec un partenariat solide entre le secteur public et le secteur privé. Selon le ministre des finances et du budget monsieur Essowè Georges BARCOLA : << Le choix thème de cette rencontre d’échanges “ensemble pour relever le défi de la corruption au Togo” ainsi que les personnalités sélectionnées pour animer les travaux témoignent de l’importance des enjeux des discussions qui seront menées ce matin.

La corruption n’est pas simplement un fléau moral ; elle représente un frein majeur à la bonne gouvernance, à la justice sociale bref au développement économique d’un État. La lutte contre la corruption est l’affaire de nous tous. Chacun de nous, qu’il soit acteur public ou privé, doit prendre ses responsabilités pour promouvoir une gouvernance éthique, promouvoir une gouvernance plus transparente et une gouvernance plus responsable. La réussite de cette mission passe par une collaboration étroite entre le secteur public et le secteur privé, un partenariat qui, j’en suis convaincu, permettra de bâtir un Togo plus juste, plus transparent et plus prospère >>.

Tout en mettant en avant dans son discours l’importance de la lutte contre la corruption pour le développement économique et la bonne gouvernance au Togo puisque celle-ci  est considérée comme un frein majeur à la confiance, à l’investissement et à la justice sociale, le ministre BARCOLA  s’est appesanti sur les termes qui tiennent à cœur au Président du Conseil lors de sa déclaration devant le congrès le 02 décembre dernier à savoir qu’il faudrait revenir à un changement de culture politique, avec plus de transparence, de redevabilité et d’éthique dans la gestion publique.

Citant le président du conseil, l’orateur déclarera que :<< La lutte contre la corruption n’est pas une option, car comme l’a souligné le Président du Conseil, “la nouvelle République n’est pas une république d’intentions, elle est une gouvernance de résultats, (…) bâtie sur une exigence d’exemplarité. ”Nous devons donc conformément aux orientations du Président du Conseil, “produire des résultats visibles et mesurables, car ce que nous construisons ensemble, c’est une administration qui tient ses promesses ” fin de citation.

Le Togo a ratifié plusieurs conventions internationales contre la corruption et a mis en place des institutions pour lutter contre ce fléau, notamment la HAPLUCIA, la Cour des Comptes, l’ARCOP, la CENTIF, l’Agence Togo Digital, qui assure la transformation numérique du pays afin de réduire les pratiques de corruption.

Concerné par le choix du thème, le secteur privé représenté en nombre a pris fait et cause pour les organisateurs de cette d’échanges. Par la voix de M. Laurent Coami TAMEGNON, Président du Conseil national du patronat le secteur privé s’est exprimé en rejoignant l’appel des plus hautes autorités de notre pays le Togo.

Selon monsieur Laurent Coami TAMEGNON, le secteur privé togolais s’engage à lutter contre la corruption pour promouvoir un climat d’affaires intègre, transparent et propice aux investissements. « La transparence et l’intégrité ne sont plus de simples impératifs moraux, elles constituent des exigences structurelles pour renforcer la compétitivité du Togo », déclare le représentant du secteur privé.

Il rappelle plus loin que la corruption est considérée comme un frein au développement, qui « déstabilise les marchés, fragilise la concurrence, détourne les ressources et altère la confiance entre l’État et le secteur privé ». Le secteur privé salue le leadership du président du Conseil, Faure Essozimna GNASSINGBE, qui place la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption au cœur des priorités nationales.

Enfin avec véhémence, le secteur privé affirme que « la transparence et l’intégrité doivent devenir les leviers de compétitivité » pour attirer les investisseurs et les partenaires techniques et financiers. En renforçant l’intégrité, la transparence et la redevabilité, le Togo peut créer un environnement propice à l’innovation et à la performance.

Les panels et débats ont permis aux participants de faire des propositions pertinentes pour lutter contre la corruption au Togo. Les échanges ont été riches et ont porté sur les causes, les conséquences et les solutions pour éradiquer ce fléau.

Les participants ont souligné l’importance de renforcer la transparence et l’intégrité dans la gouvernance publique et économique. Ils ont également insisté sur la nécessité de mettre en place des mécanismes de contrôle et de suivi pour prévenir la corruption. 

Pour rappel, le coût de la corruption est estimé à 10 milliards de FCFA par an, touchant à la fois le secteur public et privé. La digitalisation des services publics et la création d’un département ministériel dédié à l’efficacité du service public et à la transformation numérique sont également au Togo des mesures clés pour lutter contre la corruption.