Bâtir une finance africaine solide

Bâtir une finance africaine solide

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Une rencontre consacrée à la finance africaine se déroule lundi et mardi à Lomé.

Dirigeants de banques et de compagnies d’assurances, acteurs de la Fintech, boursiers et responsables d’institutions de développement discuteront financement agricole, interconnexion des marchés boursiers, intégration des paiements, inflation, inclusion, infrastructures, digitalisation des banques et même cryptomonnaies.

Après la faillite retentissante de la plateforme de crypto-actifs FTX, le sujet est brûlant.

Les organisateurs ont annoncé la présence de Nadia Fettah, la ministre de l’Economie et des Finances du Maroc.

Côté togolais, le président Faure Gnassingbé ouvrira la rencontre et plusieurs de ses ministres interviendront lors des différents panels : Sani Yaya (Economie & Finances), Kodjo Sévon-Tépé Adedze (Commerce), Payadowa Boukpessi (Administration territoriale), Cina Lawson (Economie numérique) ou encore Rose Kayi Mivedor (Promotion de l’investissement).

Ce Forum baptisé AFIS est conçu par le magazine Jeune Afrique qui s’est diversifié ces dernières années en organisant aussi des conférences en Afrique.

Celle-ci se déroule avec le soutien de la Société financière internationale (SFI, Groupe de la Banque mondiale) pour ‘encourager l’innovation et impacter l’économie du continent.’

Pour le Togo, accueillir une telle rencontre est une façon de gagner en visibilité et de renforcer son image de pays de services bancaires et financiers.

Lomé est le siège historique d’Ecobank et d’Orabank, des établissements à vocation panafricaine. Une dizaine de banques opèrent dans le pays, principalement étrangères (Maroc, Burkina …).

La capitale se verrait bien devenir un Singapour financier de l’Afrique de l’Ouest.

500 participants sont attendus, annoncent les organisateurs.