L’État renforce son cadre de concertation avec le secteur privé

L’État renforce son cadre de concertation avec le secteur privé

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Un dialogue constructif pour un développement économique durable

Le ministre des finances et du budget monsieur Essowè Georges BARCOLA a présidé, en compagnie de son collègue de l’Économie et de la Veille stratégique monsieur Badanam PATOKI, la deuxième réunion du comité technique de concertation entre l’État et le secteur privé. L’occasion pour les deux parties de faire le point sur les avancées réalisées en 2025 et de discuter des perspectives pour l’année à venir.

Le comité de Concertation État-Secteur Privé (CCESP) a pour objectif principal de renforcer la collaboration entre l’État et le secteur privé. Il organise des échanges pour évaluer les actions menées et définir les priorités de fin d’exercice, tout en mettant l’accent sur la confiance mutuelle et l’amélioration des conditions-cadre pour le secteur privé.

Le CCESP joue un rôle clé dans la transformation structurelle de l’économie nationale et dans la mise en œuvre de politiques de promotion du secteur privé, en intégrant la réalité économique des entreprises dans les choix fiscaux à venir. Cette vision reste toujours de mise et conforte le secteur privé qui par la voix du président de l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET) monsieur Jonas DAOU marque son adhésion totale au discours de Son Excellence monsieur le président du conseil Faure Essozimna GNASSINGBE devant le congrès. « Dans son discours devant le congrès, le Président du Conseil a dit que soutenir le secteur privé comme moteur de croissance et d’emploi était une orientation majeure pour les années à venir ; il a également indiqué comme orientation la promotion de la transparence et la lutte contre la corruption ; et enfin il s’est appesanti sur la création d’un environnement propice à l’investissement et à la compétitivité des entreprises. Ces engagements nous confortent et nous en sommes très heureux car cela nous permet d’entrevoir le rôle stratégique de l’état aux cotés du secteur privé pour créer de la valeur ajoutée nationale ».

Les mots du président de l’AGET ne laissent pas indifférents le ministre des finances et du budget qui citera le président du conseil comme garant de la réussite des activités du comité technique de concertation état secteur privé : « notre pays entre dans une nouvelle ère institutionnelle (…) ; si la République change, la méthode de gouvernance doit changer aussi (…)  Il ne s’agit plus seulement d’annoncer, mais d’exécuter(…) une République parlementaire, c’est un appel à l’action collective ». Fin de citation.

Ces mots, et ce message résonnent particulièrement dans le contexte de notre rencontre de ce jour. Ils nous rappellent que, dans cette nouvelle République, l’action collective, la collaboration entre les secteurs public et privé est indispensable, pour relever les défis actuels et propulser notre pays vers un modèle de développement qui soit à la fois économiquement dynamique et socialement équitable ».

Lors de son intervention, le ministre a souligné l’importance du dialogue entre l’État et le secteur privé pour un développement économique durable. Il a rappelé que l’année 2025 a marqué une étape clé dans l’histoire du comité de concertation, avec l’intensification du dialogue et la prise en compte des réalités locales.

Le ministre a également mis en avant les réalisations importantes de l’année 2025 : Conformément à sa vocation d’être un partenaire proactif et un facilitateur du développement des entreprises, le comité de concertation Etat secteur privé a organisé, en Avril 2025, des échanges fructueux entre le secteur privé et deux institutions publiques clés, à savoir l’OTR et la CNSS. Cette rencontre, élargie aux syndicats, visait à sensibiliser les entreprises sur l’assurance maladie universelle (AMU) et à faciliter le dialogue entre l’administration fiscale et le monde des entreprises.

Enfin, permettez-moi de revenir sur l’un des acquis du comité de concertation, à savoir le dialogue fiscal entre le ministère des finances et le secteur privé. Cet acquis doit être préservé et consolidé. Cette année, nos échanges ont permis d’aboutir à des propositions concrètes, saluées par toutes les parties prenantes, notamment :

  • Le gel temporaire des droits de douane sur les importations de logiciels à compter du 1er Janvier 2025.
  • La révision de l’assiette de la taxe sur les entreprises de télécommunications et des technologies de l’information et de la communication (TETTIC). Le projet de loi soumis au Parlement exclue, à ce titre, de la base imposable, certaines activités, telles que l’Internet fixe, les locations d’infrastructures et les services de mobile money.
  • La suppression de la TVA sur les intrants du secteur de la pêche, de l’aquaculture et de l’élevage, pour soutenir ces secteurs stratégiques de notre économie.
  • La mise en place de réformes pour accélérer les remboursements de crédits de TVA, afin d’alléger les charges financières des entreprises.
  • L’étalement des droits d’enregistrement des marchés publics pour les TPME.
  • La reconduction des mesures fiscales dérogatoires pour les importations de véhicules neufs.

Le secteur privé a également été salué pour sa contribution à la richesse nationale et à la croissance économique du pays. Le ministre Essowè Georges BARCOLA a souligné que le dialogue va s’engager de manière constructive pour que les deux parties puissent amorcer l’année 2026 dans les meilleures conditions et trouver des solutions aux problèmes qui n’ont pas encore été réglés.

La réunion a également été l’occasion de discuter de la lutte contre la corruption, un fléau qui entrave le développement de nos pays. Le ministère des Finances et la haute autorité de la corruption vont organiser un atelier le 11 décembre pour débattre de cette question et trouver des solutions.

Le ministre a conclu son intervention en remerciant sincèrement le secteur privé pour sa contribution et en exprimant sa conviction que le dialogue qui va s’engager va s’engager de manière constructive pour un développement économique durable du Togo.

Plusieurs présentations ont été faites lors de cette deuxième réunion du comité technique de concertation État secteur privé, tout d’abord une présentation de la Direction Générale des Études et Analyses Économiques sur la note de conjoncture, les points d’attention de la réunion du 28 mars 2025 ainsi que la synthèse des activités du CCESP en 2025, et enfin une communication sur l’état des lieux de la démarche qualité au Togo présenté par la HAUQUE.