Réformes communautaires / le Togo progresse de deux points par rapport à l’année dernière

Réformes communautaires / le Togo progresse de deux points par rapport à l’année dernière

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Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires entre la Commission de l’UEMOA et les autorités togolaises ce jeudi à Lomé. Les travaux sont codirigés par Abdallah Bouréima, le président de la Commission, et Sani Yaya, le ministre de l’Economie et des Finances.

Cet exercice est à sa quatrième édition pour le pays, « …et des progrès significatifs ont été acquis en termes de consolidation et de modernisation de l’exercice d’évaluation. Le bilan est satisfaisant dans la mesure où le Togo a enregistré deux points de progressions en 2018 soit 64% de mise en œuvre des textes contre 62% en 2017. Il y a également d’autres évolutions très positives qui sont notées dans le mémorandum, notamment la croissance économique qui a fléchit en 2017 mais qui a rebondi en 2018 et la perspective 2019 est encore plus favorable. Il y a une forte mobilisation des ressources internes qui placent le Togo comme seul pays qui respecte le critère de pression fiscale selon le seuil fixé par l’Union. Il y a une bonne trajectoire pour le respect des trois critères de premier rang à l’horizon 2019. Il y a des évolutions positives en matière de réformes sectorielles où le Togo est presque à 74%, notamment dans le secteur primaire’. », a affirmé d’entrée Abdallah Boureïma, le président de la Commission de l’Uemoa.

L’objectif de ces revues est de favoriser l’accélération de l’application des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au sein de l’Union.

‘Le gouvernement demeure convaincu que c’est par les réformes que nous améliorerons notre gouvernance quotidienne tant au niveau des affaires publiques que privées. Nous poursuivrons donc résolument l’ensemble des chantiers engagés pour renforcer l’intégration de notre espace communautaire’, a déclaré M. Yaya à l’ouverture des travaux. Il faut préciser que le processus est à deux étapes : la présente revue a été précédée d’une revue technique en juillet 2018 sanctionnée par un mémorandum d’entente.

Elle a porté sur les évaluations de la mise en œuvre des réformes communautaires, et de l’exécution des programmes et projets communautaires. Celle du jeudi 7 février a porté sur 116 textes communautaires évalués à 63,9%. Dans les détails : 25 textes sur la gouvernance économique et convergence ont été exécutés à 54,5% contre 55,7% en 2017 (imputable à l’élargissement de la base d’évaluation) ; 38 textes sur le marché commun sont à 64,3% contre 59,4% en 2017 ; 53 textes sur les réformes sectorielles évalués à 72,9% contre 70,6% en 2017.

Fidèle à sa vocation première qui est d’être au service de la nation, le gouvernement poursuivra la mise en œuvre progressive des réformes nécessaires en vue d’apporter des réponses innovantes aux besoins et préoccupations de nos populations, a rassuré le ministre Sani Yaya. Avant de faire noter que la revue est un dispositif institutionnel de suivi, permettant de s’assurer de l’effectivité de l’harmonisation des législations nationales, de la coordination des politiques sectorielles nationales et de la bonne exécution des politiques, programmes et projets communautaires.

Elle permet d’améliorer significativement la compétitivité et l’attractivité de l’Union et, partant, le potentiel de croissance économique nécessaire à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté.

Plusieurs avancées notables réalisées et concernent comme c’est mentionner plus haut qu’il s’agit de 25 textes sur la gouvernance économique et la convergence (marchés publics, lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, cadre harmonisé des finances publiques, surveillance multilatérale …), de 38 textes sur le marché commun et de 53 textes sur les réformes sectorielles (permis de conduire, sécurité routière, agriculture, télécommunications …).

Des efforts restent à consentir pour la mise en œuvre effective des textes sur les finances publiques, la dette publique, la liberté de circulation des professions libérales (docteurs vétérinaires, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, architectes) et la concurrence, soulignent cependant les experts de l’UEMOA.