La coopération bilatérale en tout premier. L’Agence française de développement est à la manœuvre dans le pays. Certains groupes français s’intéressent à plusieurs opportunités liées à la logistique, à l’énergie et aux industries de transformation.
‘Le Togo affiche une trajectoire économique qui offre de nombreuses opportunités et je suis vraiment désireux de renforcer le partenariat économique avec la France’, a déclaré le président togolais.
Il a naturellement été question de la crise sanitaire. Le Togo se débat depuis un an avec le Coronavirus. La France finance une partie de l’initiative Covax qui permet aux pays pauvres de recevoir des vaccins.
Les deux hommes ont évoqué la situation dans la zone UEMOA et les conséquences de l’épidémie sur les économies des pays de l’Union.
Enfin, les échanges ont porté sur les enjeux sécuritaires en Afrique de l’Ouest. La lutte contre l’extrémisme est une priorité. Il a également été question du Mali où une équipe de transition s’est engagée à rétablir la démocratie. Le Togo est très actif au sein du Groupe de soutien à la transition au Mali.
Avec un taux de croissance relevé à 1,8 % pour 2020, contre une prévision initiale comprise entre 0,4 et 0,7%, l’économie togolaise affiche une forte résistance au choc COVID et une résilience propre à accélérer la relance post-pandémie, alors que le Togo est en discussion avancée avec le Fonds Monétaire international et la Banque Mondiale pour mobiliser de nouveaux financements. Ces nouveaux financements soutiendront la stratégie nationale de développement contenue dans la « Feuille de route gouvernementale Togo 2025 », adoptée en octobre 2020 selon les termes du communiqué sanctionnant cette rencontre.
Trois membres du gouvernement assistaient au déjeuner, Robert Dussey, le chef de la diplomatie, Damehame Yark, le ministre de la Sécurité et Cina Lawson, en charge de l’Economie numérique et de la Transformation digitale.
Plusieurs Dossiers abordés par Emmanuel Macron et Faure Gnassingbé à l’Elysée le 09 avril 2021.