Signature de la convention d’appui budgétaire de la Banque
Mondiale entre notre pays et cette institution de Bretton
Woods

Signature de la convention d’appui budgétaire de la Banque
Mondiale entre notre pays et cette institution de Bretton
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Le Togo et la Banque mondiale ont signé mardi à Lomé deux importants accords.

Le premier financement porte sur des conditions extra concessionnelles de 150 millions de dollars sous forme d’appui budgétaire accordé donc par l’Association Internationale de Développement (IDA) pour soutenir le Programme d’Appui au financement de la politique de développement durable et inclusif.

Le second a trait au financement de 20 millions de dollars concernant le secteur agricole et la résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest.

Le Programme d’Appui au financement de politique de développement durable et inclusif qui s’inscrit dans la vision de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025, qui aspire à construire une nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable. Selon le ministre de l’économie et des finances Sani YAYA : « Depuis une dizaine d’années, notre pays est en pleine transformation et malgré le triple choc, sanitaire, inflationniste et sécuritaire que nous avons subi, et subissons encore pour le choc sécuritaire,  nous avons gardé le cap, grâce à l’engagement politique du Chef de l’Etat, de l’ensemble du gouvernement, grâce  aux réformes courageuses et grâce à la résilience de notre économie. 

Avec le présent accord de financement de la Banque mondiale qui porte donc sur 93 milliards de Francs CFA  nous poursuivrons la mise en œuvre du programme d’Appui au financement de politique de développement durable et inclusif qui s’inscrit pleinement dans la vision de la Feuille de Route Gouvernementale Togo 2025, qui aspire à construire ‘’ un Togo en Paix, une nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable ‘’.Le programme d’appui budgétaire objet du présent financement est structuré autour de trois piliers très concrets, en cohérence avec nos objectifs de développement et l’ambition du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, de faire du Togo un pays émergent à l’horizon 2030. Le pilier 1, qui consiste à promouvoir l’agriculture durable, l’électricité rurale et l’atténuation du changement climatique, vise à : 

  • faire de l’agriculture un moteur de croissance et de création d’emplois ;  
  • atteindre l’accès universel à l’électricité ; et  
  • accélérer la transition vers une économie plus résiliente aux changements climatiques. 

Les réformes engagées dans ce cadre ont contribué à augmenter le rendement des cultures et l’accès aux terres agricoles    pour    les    femmes    dans    les zones d’Aménagement Agricole Planifiées (ZAAP), à améliorer l’accès à l’électricité pour les populations rurales, à accroitre la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité et à attirer de nouveaux investissements dans des projets d’adaptation et d’atténuation du changement climatique.». 

Cette stratégie entend faire de l’agriculture un moteur de croissance et de création d’emplois, atteindre l’accès universel à l’électricité, accélérer la transition vers une économie plus résiliente aux changements climatiques. 

L’objectif est aussi d’améliorer l’accès aux services publics pour tous avec un accent particulier sur l’amélioration de la qualité de la protection sociale, de l’éducation et de l’égalité des sexes. 

Le Programme est conçu pour créer l’espace budgétaire nécessaire pour les dépenses prioritaires.

Les réformes budgétaires permettront de soutenir la mobilisation des recettes par la rationalisation des dépenses fiscales.

‘A travers cet accord le Togo continue de mettre la priorité sur la mobilisation de ressources externes et internes – ressources externes essentiellement concessionnelles – et de préserver toute la soutenabilité de la dette, conformément aux objectifs fixés dans sa stratégie de dette à moyen terme’, a indiqué Sani Yaya, le ministre de l’Economie et des Finances, qui a paraphé les documents avec Fily Sissoko, le représentant de la Banque mondiale à Lomé.

Le ministre a saisi l’occasion de cette signature pour rappeler que concernant les finances publiques, le gouvernement restait déterminé à créer l’espace budgétaire en dépit des défis liés aux chocs de ces dernières années. 

‘A cet égard, des efforts de consolidation sont en cours pour ramener le déficit budgétaire à 3% du PIB en 2025’, a-t-il précisé.