Séminaire du CREDAF à Lomé en collaboration avec l’OTR

Séminaire du CREDAF à Lomé en collaboration avec l’OTR

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 Cette rencontre des spécialistes de la chose fiscale sur le thème : améliorer l’efficacité de l’action en recouvrement permettra aux acteurs de partager leurs expériences et d’être encore plus outillés afin de mener à bien leur mission principale.« Comme vous le savez, les missions d’une administration fiscale sont d’abord d’assoir l’équité et de recouvrir. Mais pour l’action ultime d’une administration fiscale c’est le recouvrement. Que vaut une imposition si les produits de l’imposition ne sont pas à recouvrir ! Au cours de ces assises, le CREADAF est en bon droit de faire venir d’éminents conférenciers et d’éminents collègues des administrations des pays membres pour partager les expériences. Le CREADAF c’est une famille des experts qui œuvrent toujours à l’atteinte des objectifs nobles », a laissé entendre Essowana Adoyi, commissaire des impôts présent à cette cérémonie.

 A travers ce  séminaire, Il s’agira, avant tout, aux participants de consacrer trois (03) jours aux échanges entre administrations fiscales sur des préoccupations relatives au recouvrement des impôts en mutualisant les connaissances pour une amélioration des procédures que prévoient les législations des administrations respectives en matière de recouvrement. C’est donc, un moment de réflexion auquel le présent séminaire  convie, eux tous, au regard des multiples défis auxquels les pays membres sont confrontés. Ils s’investiront suffisamment, dans la recherche de formules appropriées visant à concilier la mission de recouvrement avec les exigences actuelles en matière de collecte des impôts, droits et taxes dans un contexte de consentement volontaire et de promotion du civisme fiscal.

A l’ouverture des travaux, monsieur  Jean-Marc NIEL, nouveau secrétaire générale de CREDAF, a indiqué que le CREDAF exerce une mission auprès de ses membres depuis bientôt 40 ans puisqu’il a été créé en 1982.

Le représentant du ministre de l’économie et des  finances  MONSIEUR Kossi TOFIO a fait savoir qu’ : «Aucun pays ne peut connaître un essor véritable sans la contribution des citoyens, car, sans impôts aucun développement n’est possible. Cependant, la collecte de l’impôt doit obéir à des règles afin de garantir la justice et la discipline fiscale.Et c’est justement à ce titre que le Chef de l’État, son Excellence M. Faure Essozimna GNASSINGBÉ, dans ses préoccupations quotidiennes a toujours accordé une attention particulière à l’OTR en mettant à sa disposition les moyens pour lui faciliter la réalisation de ses missions, notamment la collecte de l’impôt à l’aide d’outils modernes et de l’amélioration du service à l’usager, dans le souci de promouvoir le civisme fiscal et parvenir au mieux au consentement volontaire du citoyen à l’impôt, tout en réduisant le coût dudit consentement ».

Plus loin,il ajoute que : «  La déclaration en ligne des marchandises et services, les circuits de facilitation des échanges, le cadre de partenariat privilégié, le payement des impôts à la banque, le payement des impôts sur le revenu des transports routiers par téléphonie mobile via l’application T-money, etc., constituent quelques illustrations de modernisation des procédures à l’OTR.  Le présent séminaire vient à point nommé, car il permettra à tous les participants de mutualiser les connaissances sur la base des meilleures pratiques en matière de recouvrement efficace des impôts. La rareté de plus en plus croissante des ressources extérieures nous interpelle tous à compter sur nos propres forces de mobilisations de ressources domestiques pour assurer le développement de nos pays ».

Le train est donc lancé et le souhait de tous , c’est qu’au sortir de cette rencontre,les pratiques et les législations des pays en sortent renforcées pour permettre aux États de disposer de ressources suffisantes pour répondre à leurs besoins de développement sans cesse croissants . Les participants de ce séminaire étaient au nombre de 33 et sont venus du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, de la Cote d’ivoire, de la France, de la Guinée, du Maroc, de la Mauritanie, de la RDC, du Sénégal et du Togo.