L’Agence française de développement (AFD) a signé lundi avec le gouvernement une convention de financement du Projet d’appui à la réforme des collèges (phase 2). Ont signé du côté de l’AFD Son Excellence Monsieur Marc Vizy Ambassadeur de France au Togo, ainsi que François Jacquier Directeur de l’Agence au Togo et du coté togolais Monsieur Sani Yaya ministre de l’économie et des finances.
L’enveloppe globale de 15 millions d’euros est un don destiné à soutenir le secteur de l’éducation et de formation. Ce financement, permettra d’améliorer les capacités et les conditions d’accueil dans les collèges publics de trois régions (Maritime, Plateaux et Savanes), en particulier pour les jeunes filles. 92 collèges d’enseignement général bénéficieront de nouvelles salles de classe et 75 autres d’appuis financiers pour leur modernisation. Le projet prévoit également le renforcement de la gouvernance des établissements et un soutien pédagogique territorial.
Par ailleurs, un accent sera mis sur l’apprentissage dans certaines disciplines scientifiques ainsi que sur une formation académique spécifique pour les enseignants. Comme lors de la première phase, qui s’est achevée en 2019, un partenariat avec les ONG Aide et Action et Plan International Togo est prévu dans cette phase 2 ce qui permettra d’encourager le maintien des filles à l’école ainsi que l’implication des communautés dans l’éducation des enfants.
‘Nelson Mandela a dit que l’éducation est la meilleure arme pour changer le monde. C’est fort de cette réalité que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour mettre les moyens adéquats à la disposition de nos collèges, lycées et universités’, a déclaré Sani Yaya, le ministre de l’Economie et des Finances lors de la cérémonie.
Prévu pour être déployé sur 4 ans, le PAREC II se décline en trois volets essentiels :
- La construction de 380 nouvelles salles de classe, avec les équipements sanitaires et administratifs connexes.
- L’appui au déploiement opérationnel de projets qui offrent aux collégiens (les jeunes filles en particulier), un environnement scolaire protecteur, inclusif et sensible au genre. Cela par la mobilisation des parents, élèves et enseignants.
- Le renforcement des capacités, à échelle nationale, de près de 4 000 chefs d’établissements, enseignants volontaires et enseignants titulaires.
Initié en 2014, le PAREC a déjà permis la construction de 160 salles de classe, la formation de 3 000 enseignants et directeurs d’établissement, et une gouvernance renforcée des collèges ruraux des régions Maritime et Plateaux. A la demande du Ministère, la région des Savanes sera également comprise dans la seconde phase du projet, où les indicateurs de scolarisation et d’achèvement sont parmi les plus bas du pays.