Ouvrant cette rencontre au nom du ministre de l’économie et des fianaces, Kossi Tofio, le directeur de cabinet, a rappelé que l’un des objectifs de l’organisation était d’accélérer le processus d’intégration régionale. Cela suppose que chaque Etat membre dispose d’infrastructures performantes dans les domaines des transports, de l’énergie, des télécommunications et des technologies.
Il avait à ses côtés le Commissaire Energie et Mines de la Cédéao, Sédiko Douka.
Le secteur des infrastructures demeure un véritable défi en Afrique de l’Ouest avec la hausse des coûts de transports et de l’énergie, la non adéquation et la dégradation avancée des infrastructures et la difficulté observée au niveau des liaisons et interconnexions, notamment dans les pays enclavés.
Le FODETE a justement pour objectif de mettre en place un mécanisme soutenable de financement local des secteurs de l’énergie et des transports pour relever le défi des infrastructures en énergie et en transport dans la sous-région. Le FODETE doit aussi permettre aux Etats membres de trouver des financements sur le marché international pour appuyer le processus de mobilisation de ressources locales.
Le gouvernement togolais a consacré, ces dernières années, d’importants investissements pour le développement et la modernisation des infrastructures routières. Entre 2010 et 2018, plus de 800 km de réhabilitation, de renforcement, d’aménagement et de bitumage de routes et des ouvrages d’art ont été réalisés, pour un montant de près de 680 milliards de Fcfa, a indiqué Kossi Tofio.
A cela s’ajoute la construction d’une nouvelle aérogare et d’un troisième quai au port de Lomé pour accueillir les super porte-conteneurs.
‘Le gouvernement est persuadé que la modernisation des infrastructures en général et routières en particulier donnera un nouveau souffle aux activités économiques dans notre pays, notamment le développement des échanges nationaux, intra régionaux et avec le reste du monde’, a déclaré M. Tofio.
Dans le secteur de l’énergie, le Togo poursuit une politique du hors-réseau avec l’installation de mini centrales solaires et de kits individuels subventionnés. L’ambition du Gouvernement togolais est de parvenir à l’objectif d’un taux d’électrification de 40% à l’horizon 2022.