Le Cadre de Concertation Etat secteur Privé s’est doté d’un Secrétaire Exécutif cheville ouvrière de ladite structure,

Le Cadre de Concertation Etat secteur Privé s’est doté d’un Secrétaire Exécutif cheville ouvrière de ladite structure,

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Le ministre du Commerce, Kodjo Adedze, a présidé mercredi 16 mars 2022 la première réunion au titre de l’année du comité technique,

Le cadre de concertation entre l’Etat et le secteur Privé, a pour rôle   d’enraciner la culture du dialogue dans notre société et plus particulièrement entre les pouvoirs publics et le monde des affaires. Il faut dire que le dialogue a toujours existé mais comme on le sait, la volonté du Chef de l’Etat est de promouvoir un cadre d’échange structuré, fécond et productif, au service de la transformation structurelle de l’économie nationale.

A l’ouverture de cette rencontre, le ministre Kodjo ADEDZE a planté le décor : « Depuis deux ans, le monde est secoué par une crise sanitaire qui ébranle tous les fondamentaux macros et microéconomiques des Etats, et fausse toutes les estimations de croissance économique. La présente session du comité technique se tient dans un contexte toujours difficile pour nos populations et notre économie, bien que des améliorations soient notées à la hauteur du succès de la campagne de vaccination et des mesures prises par le Gouvernement sous la haute impulsion du Chef de l’État. En dépit du coût humain, social et économique de la pandémie pour tous les pays du monde, les résultats de la stratégie de riposte, de résilience et de relance mise en place par le Togo sont satisfaisants. Dans ce contexte exceptionnel, notre pays a pu maintenir une trajectoire de croissance satisfaisante, ressortant à 5,3% en 2021, contre 1,8% en 2020. Cette réalisation, confirme la qualité des politiques et réformes économiques menées par le Togo. La performance du Togo est saluée par la Banque mondiale qui, dans son rapport 2021 sur l’évaluation des politiques et institutions nationales pour l’Afrique, indique que le Togo est le seul pays non fragile à enregistrer une avancée significative par rapport à son score 2019 en passant de 3.3 à 3.5 en 2020. Il obtient ainsi une note au-dessus de la moyenne des pays ouest africains et de la moyenne globale des 39 pays d’Afrique Subsaharienne évalués. Ce score du Togo confirme la vision du Chef de l’Etat et la pertinence de la feuille de route gouvernementale ».

Tout ceci est rendu possible grâce à la politique de réformes des autorités togolaises. Surtout le monde étant en perpétuel changement avec la révolution numérique, la mondialisation, l’avènement de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), les mutations démographiques et environnementales etc., invitent à toujours faire preuve d’initiative et à accélérer la mise en œuvre des réformes.

Tout récemment, le gouvernement a engagé d’importantes réformes destinées à améliorer le climat des affaires. On peut citer la loi relative aux marchés publics, le cadre légal concernant les PPP (partenariats public-privé). Un dispositif qui permettra de faciliter et d’accroitre l’investissement privé en optimisant la dépense publique pour développer les infrastructures dans les secteurs stratégiques de l’économie

Comme résultat : ‘Le Togo a réalisé des performances remarquables ces dernières années en termes de réformes sectorielles et structurelles. Notre pays se transforme au vu et au su de tous. Les indicateurs de pauvreté reculent et le pays se révèle de plus en plus comme une terre d’opportunités pour les investisseurs. La réunion de ce jour nous permettra de passer en revue les recommandations issues des réunions antérieures et de prendre connaissance des activités prévues dans l’agenda 2022 du présent cadre de concertation. Je formule le vœu que nos échanges aboutissent à des conclusions pertinentes qui viendront nourrir les travaux de la prochaine session du conseil de concertation’, a-t-il encore déclaré.

Monsieur BANIAB Moyeme, cadre supérieur de banque est nommé Secrétaire Exécutif du comité technique. Considéré comme moteur de croissance, le Gouvernement reste à l’écoute du secteur privé et est disposé à examiner toutes ses propositions.