La BAD contribue efficacement au développement du continent,
Plusieurs personnalités ont fait le déplacement de la capitale ghanéenne, la présidente de la Tanzanie Sama Suluhu Hassan, du président de la Mozambique Filipe Nyusi, du vice-président de la cote d’ivoire M.Tiemoko Meyliet Kone, du premier ministre du Rwanda M.Edouard Ngirente et plusieurs acteurs du monde économique africain ou venus des quatre coins de la planète .
Environ 3 000 délégués, des dirigeants et actionnaires de la Banque sont conviés à ce rendez-vous, pour faire le point des actions menées et discuter avec les représentants des gouvernements des questions économiques du continent.
C’est le Centre de conférence international d’Accra qui prête son cadre pour la tenue de cette grande messe, la plus importante rencontre du groupe. Les réunions permettront en outre aux gouverneurs de la Banque de partager leurs vues sur les défis du changement climatique et de la transition énergétique auxquels leurs pays sont confrontés. Elles sont également l’occasion de présenter les réponses politiques proposées pour relever les différents défis.
Les gouverneurs, représentant les 54 pays africains et les 27 pays membres non‑régionaux de l’institution, estimé à environ 3 000 délégués, des dirigeants et actionnaires de la Banque sont conviés à ce rendez-vous . Ils auront un dialogue de haut niveau avec le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina, et son équipe.
Dans son allocution d’ouverture, le président de la BAD ,Akinwumi Adesina à relever les enjeux de cette réunion et a déploré le fait que la sécheresse, les cyclones ainsi que des phénomènes météorologiques extrêmes dévastent le continent. A l’en croire,« L’addition s’élève à 50 milliards de dollars, chaque année, d’ici à 2040. Nous ne sommes pas responsables du changement climatique, mais nous souffrons de manière disproportionnée de ses conséquences négatives », a déclaré a-t-il déclaré.
Le président de la BAD a également insisté sur les engagements de son institution à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre du continent. « Ce que je veux dire, c’est que le gaz naturel doit rester un élément fondamental du système énergétique de l’Afrique parce que nous avons besoin de systèmes énergétiques stables, nous devons créer des emplois et nous avons besoin d’industries. L’Afrique ne peut pas être pauvre, nous voulons aussi être riches. Nos populations le méritent », a-t-il précisé.
Concernant les actions à mener pour le climat, Akinwumi Adesina a assuré que la BAD a doublé son budget. Mais il souligne la nécessité de justice climatique et rappelle que les pays du Nord ont des engagements à respecter envers le continent.
Il n’a pas passé sous silence la crise en Ukraine qui selon lui affecte dangereusement la résilience du continent pendant la période de la Covid-19. Toutefois, il garde espoir d’un relèvement du continent face à cette seconde crise . Il a salué les efforts de l’Ethiopie qui a multiplié par quatre sa production de blé et envisage sous peu des exportations vers certains pays africains.
Le président du Ghana, a salué les efforts du groupe dans le développement de nos pays et exprime un espoir sur un lendemain meilleur pour l’Afrique grâce aux prouesses de la Banque Africaine de Développement (BAD).