Le premier parlement de la cinquième république a posé un acte fort en adoptant le projet de loi de finances exercice 2025 qui mettra en œuvre les objectifs prévus dans cette nouvelle république ;

Le premier parlement de la cinquième république a posé un acte fort en adoptant le projet de loi de finances exercice 2025 qui mettra en œuvre les objectifs prévus dans cette nouvelle république ;

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Le budget que vous venez de voter s’équilibre en ressources et en charges à 2 396,6 milliards de FCFA en augmentation de 9,9% par rapport au budget initial, exercice 2024.

Selon le rapport de l’étude de fond du projet de loi de finances, exercice 2025, la commission sur proposition du gouvernement, a revu à la hausse le montant du budget de l’Etat, exercice 2025 qui passe de 2394, 165 472000 FCFA à 2396,588972000 FCFA suite à l’augmentation des recettes dues à la création d’une nouvelle taxe, la prise en compte d’un don -projet destiné au financement du projet de transformation digitale et la diminution du montant prévisionnel des ressources de trésorerie.

Il s’agit à n’en point douter ici d’un budget de responsabilité, de sérieux et d’ambition selon Son Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale Kodzo ADEDZE. En effet et en réalité et ce budget vise en 2025 : « « « Des actions d’urgences en vue de renforcer la lutte contre l’insécurité et le terrorisme transfrontalier dont la poursuite est nécessaire. A ce titre, il y aura la poursuite de la mise en œuvre de la loi de programmation militaire qui permettra de doter les forces de défense et de sécurité de moyens nécessaires pour préserver les principaux atouts du pays que sont la paix, la sécurité et la stabilité. De même, la politique énergétique d’extension de l’électrification continuera. A moyen terme, cette loi de finances, permettra de réduire la dépendance en matière d’approvisionnement et favorisera l’accès des populations à des services énergétiques fiables, modernes et à un coût abordable. L’accès à l’eau potable des populations constitue également une priorité. Aussi, le Gouvernement poursuivra-t-il la mise en œuvre des programmes de construction de mini adductions d’eau potable et des programmes d’hydraulique villageoise avec pour objectif d’atteindre un taux de desserte national de 80% à la fin de l’année 2025. Parallèlement, un accent particulier sera mis sur les projets d’assainissement inclusif des centres urbains de notre pays. Par ailleurs, le Gouvernement ambitionne de faire du numérique, un véritable levier de modernisation de l’économie et de la société dans son ensemble. En matière d’agriculture, les actions visant à faire de l’agriculture une industrie compétitive et durable, tout en consolidant son rôle de hub logistique et de service dans la sous-région se poursuivront. Parmi ces actions figurent des programmes visant à encourager la mécanisation, à améliorer l’accès à des intrants de qualité, et à promouvoir des pratiques agricoles durables. En ce qui concerne les pistes rurales, la politique de désenclavement sera orientée vers la construction des voies rurales ciblant les zones agricoles à fort potentiel d’exportation afin de connecter les agriculteurs au marché. Les actions, au niveau du secteur de l’éducation porteront, entre autres, sur l’augmentation des capacités d’accueil scolaire, à travers les constructions scolaires, l’amélioration de la qualité de l’enseignement, et une meilleure insertion des étudiants ayant bénéficié de formations professionnelles au marché du travail avec un emploi stable de longue durée et recrutement  de nouveaux enseignants » » »,a indiqué le ministre de l’économie et des finances monsieur Essowè Georges BARCOLA après le vote.

Le budget, exercice 2025, est aligné sur les priorités du Gouvernement, en lien avec la mise en œuvre de la stratégie de développement traduite par l’exécution des projets et programmes de la Feuille de route gouvernementale, Togo 2025 répondant ainsi aux aspirations profondes des populations en matière de santé, d’éducation, d’inclusion sociale et financière. A cet effet, le Gouvernement prévoit, pour l’exercice 2025, d’opérationnaliser le Fonds d’appui au secteur social pour l’accélération de la mise en œuvre des projets et programmes impactant directement les conditions de vie des populations. Comparé à la loi de finances initiale de 2024, fixée à 2.179,1 milliards, le budget 2025 affiche une augmentation de 9,9%. Par rapport à la loi de finances rectificative pour 2024, qui s’élevait à 2.250,6 milliards, l’accroissement est de 6,5%. Cette progression reflète la volonté des autorités de renforcer les moyens financiers pour répondre aux défis économiques et sociaux du pays, tout en poursuivant les grands chantiers de développement. Selon les prévisions budgétaires, ces ressources supplémentaires devraient être orientées vers :

  • L’amélioration des infrastructures : notamment les routes, les écoles, et les équipements sanitaires.
  • Le soutien aux secteurs stratégiques : agriculture, énergie, et industries.
  • La promotion du développement social : avec des investissements accrus dans l’éducation, la santé, et la réduction des inégalités.
  • La modernisation de l’administration publique : pour renforcer l’efficacité des services de l’État.

Selon les prévisions budgétaires, ces ressources supplémentaires devraient être orientées vers :L’amélioration des infrastructures : notamment les routes, les écoles, et les équipements sanitaires. Le soutien aux secteurs stratégiques : agriculture, énergie, et industries. La promotion du développement social : avec des investissements accrus dans l’éducation, la santé, et la réduction des inégalités. La modernisation de l’administration publique : pour renforcer l’efficacité des services de l’État.

Cette augmentation intervient dans un contexte économique difficile et exigeant selon monsieur le ministre de l’économie et des finances “”””elle intervient dans un contexte international toujours marqué par le ralentissement de l’économie mondiale, le durcissement des conditions financières qui pèsent sur les investissements et la dette, ainsi que la persistance de la crise au Moyen-Orient et celle entre la Russie et l’Ukraine, dont les conséquences continuent d’affecter très fortement l’activité économique dans son ensemble. L’environnement national, impacté comme ceux des autres pays de la sous-région par ce durcissement des conditions financières, l’environnement national a été perturbé pour sa part par la baisse de l’offre de l’énergie électrique et la persistance des attaques terroristes dans la partie septentrionale du pays.

Cette augmentation intervient dans un contexte économique difficile et exigeant selon monsieur le ministre de l’économie et des finances “”””elle intervient dans un contexte international toujours marqué par le ralentissement de l’économie mondiale, le durcissement des conditions financières qui pèsent sur les investissements et la dette, ainsi que la persistance de la crise au Moyen-Orient et celle entre la Russie et l’Ukraine, dont les conséquences continuent d’affecter très fortement l’activité économique dans son ensemble, l’environnement national, impacté comme ceux des autres pays de la sous-région par ce durcissement des conditions financières. « « « L’environnement national a été perturbé pour sa part par la baisse de l’offre de l’énergie électrique et la persistance des attaques terroristes dans la partie septentrionale du pays. Nonobstant ce contexte et sous le leadership du Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSIMGBE, le Gouvernement a prévu, pour le budget 2025, trois grandes orientations :

  • D’abord, faire un budget dans le respect des engagements internationaux du Togo ;
  • Ensuite faire une meilleure mobilisation des ressources internes, en ce sens 2025 nous allons bâtir une stratégie permettant d’accroitre les ressources car sans ressources on ne peut pas investir et il n’y a que les ressources internes qui nous permettront d’investir ;
  • Et une maîtrise des charges de fonctionnement ; Sur la base de ces orientations, le budget que vous venez de voter s’équilibre en ressources et en charges à 2 396,6 milliards de FCFA en augmentation de 9,9% par rapport au budget initial, exercice 2024.
  • Comme vous pouvez le constater, le Gouvernement entend respecter ses engagements internationaux par la mise en œuvre des mesures de consolidation budgétaire visant à ramener le déficit budgétaire à 3% du PIB en 2025, conformément aux engagements pris par les Autorités dans le cadre d’un programme économique et financier appuyé par la Facilité élargie de crédit du Fonds Monétaire International (FMI)>> souligne le ministre Essowè Georges BARCOLA.

Le grand argentier togolais qui pour la première fois aura la lourde tâche d’exécuter le déroulement de ce budget 2025, n’a cessé de louer la qualité de grand visionnaire du chef de l’Etat Faure Essomzina GNASSINGBE et surtout pour sa magnanimité et sa générosité à l’endroit des populations togolaises en ce temps festif de fin d’année. Entre autres l’octroi des soixante mille francs aux fonctionnaire enseignants et retraités puis la baisse du kilowattheure dans le domaine de l’Energie pour certaines couches de la population : « « Au-delà de toutes ces mesures, c’est le cœur même du message présidentiel qui s’actionne : celui d’un Chef d’État proche de son peuple, soucieux de ses besoins et résolu à lui offrir des raisons d’espérer, même dans les moments difficiles. C’est le lieu, pour moi, de saluer cette heureuse et noble initiative du Chef de l’Etat, en lui adressant, toutes nos reconnaissances>>.

Les partenaires du Togo n’ont pas été oubliés au cours des travaux portant sur l’adoption du projet de budget 2025 : << Les efforts du Gouvernement au cours de ces dernières années, appuyés par les partenaires au développement notamment la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Islamique de Développement (BID), le Fonds Monétaire International (FMI), l’UE, la KFW, la GIZ, l’AFD ainsi que des institutions sous régionales (BOAD, BIDC,) etc. ont permis la consolidation de la croissance économique et la poursuite des réformes dans la gestion des finances publiques>>, souligne pour finir Essowè Georges BARCOLA qui rassure également les togolais pour une bonne exécution de la loi de finances qui comporte plusieurs mesures  fiscales pour renforcer l’économie et le bien-être social.:<< le Gouvernement a récemment annoncé une série de mesures sociales et fiscales, en plus des mesures reconduites visant à améliorer les conditions de vie des populations, soutenir les entreprises locales et stimuler l’économie. A ce titre, nous pouvons citer :

  • la réduction des droits d’accises sur les produits naturels fabriqués localement par les petites et moyennes entreprises (PME) ;
  • la réduction des droits d’enregistrement des marchés publics financés sur fonds internes, qui passent de 2% à 1,5% ;
  • l’institution d’un régime douanier dérogatoire pour le gasoil utilisé exclusivement par les machines et engins industriels non routiers ;
  •  la limitation de la  déductibilité des frais d’assistance technique à 25% ;  ne s’applique plus aux nouvelles entreprises, leur offrant ainsi une plus grande flexibilité financière.

Ces initiatives ambitieuses et stratégiques visent à promouvoir une croissance inclusive et durable et traduisent la volonté du Gouvernement de bâtir une économie résiliente, équitable et inclusive tout en améliorant la qualité de vie des citoyens. J’ai entendu les recommandations de l’Assemblée Nationale, j’ai entendu également les recommandations du Président du Groupe parlementaire du Gouape UNIR. Le gouvernement prend acte des recommandations et confirme sa volonté de pouvoir travailler vraiment en étroite collaboration avec la représentation nationale et tout ceci pour le bien être de nos populations>>.

Cette loi de finances a été voté par une large majorité des députés ; Il ne manquait que trois (03) voix pour qu’on parvienne au vote à l’unanimité de ce budget exercice 2025.