De plus en plus, le Gouvernement démontre des gages de bonnes volontés à l’endroit du secteur privé

De plus en plus, le Gouvernement démontre des gages de bonnes volontés à l’endroit du secteur privé

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La tenue de la rencontre d’échange entre l’Administration publique, le secteur privé et les syndicats ce 08 avril constitue à n’en point douter une preuve suffisante de cette volonté manifeste

Six points étaient à l’ordre du jour de cette rencontre d’échangeentre l’Administration publique, le secteur privé et les syndicats.Entre autres, CNSS, régime général ; CNSS/ le défi de l’assurance maladie universelle ; l’OTR, une institution au service des contribuables ; Matrice des propositions du secteur privé / CNSS ; Matrice des propositions du secteur privé / OTR et enfin le débat général.

Tout d’abord,  il y a lieu de souligner que cette réunion revêt tout son sens ,car conscient du fait que l’éclosion de cette frange de la société contribuera au développement du pays, les plus hautes autorités ont pris l’engagement de mener des discussions périodiques avec certaines couches plus précisément le secteur privé moteur de la croissance au Togo et partout ailleurs dans le monde.

Dans ce sens, le ministre de l’économie et des finances monsieur Essowè Georges BARCOLA rappelait aux participants ce matin du 08 avril 2025, l’importance des rencontres de ce genre :« « il  y a trois mois, nous avons organisé un atelier sur la thématique ‘’ pour une administration publique plus favorable aux affaires ‘’. Nous revenons à la charge aujourd’hui, pour souligner l’intérêt d’une administration publique plus agile et plus performante. La présente session est plus focalisée et a pour objectif   d’apporter des réponses concrètes aux demandes récurrentes du secteur privé en lien avec l’OTR et la CNSS, deux administrations au cœur du partenariat entre l’Etat et le secteur privé » ».

Le ministre toujours sincère dans ses propos à l’endroit du secteur privé, a une fois encore rappelé la contribution de ce secteur à l’économie :’’’’’’ Lors de la dernière réunion du comité technique, j’avais présenté les chiffres relatifs à la contribution du secteur privé à l’économie nationale. Je confirme qu’en 2024, la part du secteur privé à la richesse nationale a représenté 76,8% du PIB national contre 77,1% un an plus tôt.  De même, l’emploi privé s’établit sur les cinq dernières années, à près de 98% des emplois du pays. Face à ces performances encourageantes voire prometteuses, l’Etat est engagé depuis plusieurs années dans des reformes très ambitieuses destinées à créer les conditions optimales pour stimuler le développement des entreprises’’’’.

Ce noble  objectif découle bien évidemment d’un idéal prôné par Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République un homme  d’une grande vision  souligne le ministre Esowè Georges BARCOLA devant le parterre de responsables d’entreprises regroupés au sein de l’AGET, du Patronat , de la Chambre de Commerce  et responsables de syndicats : « « L’ambition du Chef de l’Etat est de faire mieux et d’aller au-delà des réformes règlementaires ; ainsi, le Président de la République SEM Faure Essozimna Gnassingbé, déclarait, à juste titre, il y a quelques années qu’’’’’ il y a  une impérieuse nécessité de reformer nos habitudes, nos institutions, nos procédures, supprimer certaines pour rendre le pays beaucoup plus attractif ‘’’’.Par ailleurs, l’une des réformes majeures en cours en ce moment est celle du service public, qui vise à faire en sorte que notre administration publique soit davantage orientée vers les besoins de l’économie avec un accent particulier sur l’éthique, la déontologie et l’écoute ‘’’’’’.Comme on peut le constater, l’un des résultats des réformes ambitieuses portées par le Togo ces dernières années, est l’amélioration continue de la qualité de notre administration publique. On peut citer par exemple, la réforme du budget programme pour les départements ministériels qui met l’accent sur la responsabilité des différents acteurs de la chaîne de gestion » ».

Le Président de l’Association des Grandes Entreprises AGET Monsieur Jonas DAOU, comme il est généralement de coutume a remercié le Gouvernement pour cette initiative louable et évoqué la qualité du dynamisme enclenché dans la régularité de ce dialogue état secteur privé. Il aurait été séduit par trois aspects de l’intervention du président du comité de concertation état secteur privé que sont : Le dialogue public privé, une priorité nationale ; ensuite une administration publique plus agile et enfin par l’idée emblématique du chef de l’état de réformer nos habitudes afin de  rendre le pays plus attractif. Néanmoins le président de l’AGET se demande si les différentes communications au programme notamment celles de la CNSS et de l’OTR prennent en compte réellement les priorités évoquées par le ministre de l’économie et des finances. Il n’a pas été tendre concernant l’OTR qu’il invite à changer de paradigme pour mieux satisfaire les usagers c’est à dire s’inscrire dans l’idéologie des interventions du ministre de l’économie et des finances Essowè Georges BARCOLA et du changement des habitudes souhaités par le Chef de L’État.

S’agissant de la CNSS il a déploré une stagnation dans le processus de mise en œuvre de l’assurance Maladie Universelle (AMU) tout en faisant des propositions dans le cadre de l’amélioration de cette mise en œuvre de l’AMU. Dans tous les cas pour cette première rencontre on peut parler de coup d’essai et de coup de maitre, même si l’heure semble donc à la conciliation : les entreprises veulent un « choc de compétitivité », à travers une fiscalité plus juste, plus souple et davantage orientée vers la croissance.Les entreprises plaident pour une fiscalité incitative, non punitive, l’État affirme son engagement à soutenir le secteur privé via des réformes. Dans ce contexte, le dialogue fiscal devient un outil central pour bâtir une économie plus inclusive et résiliente.