Journalistes, Ambassadeurs des Etats membres de la CEDEAO et des Partenaires au Développement outillés

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Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) a fait face à ce beau monde le mercredi 2 octobre 2019 à Dakar, pour faire le point des activités menées en 2018.

Au cours de cette conférence internationale annuelle de presse, son Directeur général, Kimelabalou Aba, a noté qu’en 2018, l’institution a « impacté considérablement »l’architecture globale de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) dans la région ouest-africaine. Les activités menées couvrent les domaines ci-après : l’évaluation mutuelle, l’exercice de typologies, l’assistance technique et la coopération internationale.

Le premier responsable informe l’assistance que son institution a accompagné certains États membres à démarrer les évaluations nationales des risques conformément à la recommandation n°1 du Groupe d’action financière (Gafi). En ce qui concerne l’assistance l’on notera le renforcement des capacités de toutes les parties prenantes membres du Giaba, les cellules de renseignements financiers, les banques, les services en charge d’investigation de répression, les acteurs judiciaires, etc….afin de leur  permettre de comprendre les phénomènes tels que : le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme, afin de mieux apporter un plus au combat mené tous les jours au niveau sous-région al et international.

Malgré le travail qui est fait par le personnel du GIABA aussi bien sur le plan opérationnel que sur d’autres grâce au concours duGafi et d’autres partenaires, des défis restent à relever. Il s’agit, notamment de «l’insuffisance du personnel du Secrétariat dans le but d’assurer la cohérence requise dans l’exécution des tâches,’’la rédaction et la préparation des Rapports d’évaluation mutuelle (Rem), de la compréhension limitée de la nouvelle méthodologie du Gafi par les évaluateurs du Giaba pour la conduite réussie des exercices d’évaluation mutuelle, l’insuffisance du nombre de traducteurs en la matière ».

Selon le Dg du Giaba, au niveau de son institution et du Plan stratégique actuel et de la Cedeao, l’étape de l’examen à mi-parcours a été franchie. De ce fait, les recommandations et le résultat actuel, inciteront à coup sûr son équipe et lui-même à «travailler davantage et à fournir » les services requis à la CEDEAO.

Tout de même pour plus de résultats, le Giaba souhaite « une dotation en personnel technique suffisant pour permettre d’accomplir efficacement ses missions surtout dans le cadre de ses évaluations mutuelles ». Aussi recommande-t-il également le recrutement d’interprètes traducteurs vu que les traductions des documents produits se font ont à traduire en anglais, français et portugais.

Au niveau des États membres le Giaba recommande également «une amélioration et un renforcement des cadres juridiques » de lutte contre le BC/FT en tenant compte des « risques émergents », une amélioration des actions de coordination de coopération nationale entre les organes de surveillance des renseignements, des autorités judiciaires », et autres.

giaba