Le Parlement adopte la loi portant autorisation de cession de tout ou partie de la participation détenue de l’état dans le capital de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT).

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A l’unanimité les députés se prononcent sur le partenariat stratégique avec le groupe OLAM

Le texte va permette de rentrer en négociation avec le groupe Olam en vue de lui céder tout ou partie de sa participation dans le capital social.

Cette volonté de céder tout ou partie de ses actions dans le capital social de la NSCT répond au souci du gouvernement de trouver un partenaire stratégique de renom, disposant de l’expertise nécessaire, susceptible de contribuer, dans le domaine de l’Agro-industrie, à l’atteinte des objectifs de l’axe 2 du Plan National de Développement (PND 2018-2022), notamment en ce qui concerne le secteur cotonnier.Notamment en ce qui concerne le secteur cotonnier. Comme vous le savez, la mise en œuvre de l’axe 2 du PND, exige d’une part, le développement de pôles de transformation agricole selon l’approche chaînes de valeur et d’autre part, l’augmentation de manière substantielle des revenus des producteurs ainsi que la création massive d’emplois le long des chaînes de valeur au niveau du service conseil, des usines, des parcs logistiques et de transport etc.  ’, a déclaré Sani Yaya, le ministre de l’Economie et des Finances à l’issue du vote.

Olam est une entreprise singapourienne de négoce et de courtage de denrées alimentaires. Ce Groupe est contrôlé par Temasek Holdings, le Fonds souverain singapourien. Olam est actif en Afrique dans le café, le cacao, le coton et l’huile de palme. Grâce à cette privatisation, il sera possible de doubler les rendements en modernisant la filière et en garantissant les prix aux producteurs.

Selon Sani Yaya, Olam a développé des approches dont les résultats sont probants. Le partenariat envisagé sera conduit dans un processus inclusif et participatif avec les acteurs de la filière conformément aux engagements du président Faure Gnassingbé, a souligné le ministre. Enfin selon Sani YAYA : «Tout en cédant une partie de sa participation   dans le capital de la NSCT, l’Etat veillera  à préserver et à protéger les intérêts des acteurs à la base que sont les producteurs et des travailleurs. Les principaux indicateurs de performances sur lesquels l’accent sera mis afin de garantir une amélioration déterminante de l’ensemble de la filière sont :l’augmentation substantielle du revenu des cotonculteurs dans trois ans ; l’amélioration du rendement de la production 600 kg/ha aujourd’hui pour atteindre un niveau de performance d’au moins 900 à 1 000 kg/ha sur le court terme, avec le développement de la culture attelé et de noyaux d’élevage, en association avec d’autres spéculations telles que le soja et les cultures maraîchères au profit des producteurs vulnérables; le renforcement du parc industriel ; la participation à la recherche développement pour une optimisation du schéma cultural, de l’utilisation des intrants et l’appui conseil, entre autres ;l’implication de la réhabilitation des pistes rurales cotonnières pour améliorer la collecte du coton graine et participer également au désenclavement des zones de production agricole ».

L’opérateur procédera à des investissements pour accompagner les producteurs, notamment en développant le réseau de pistes rurales afin de désenclaver les régions cotonnières.

La production de coton a sensiblement baissé. 116.000 tonnes pour la campagne 2019-2020. Les prévisions étaient de 150.000 tonnes.

Le coton est le 4e produit d’exportation après le phosphate, le clinker et le ciment.