Le XIIIe colloque de l’Association Internationale des services du Trésor (AIST) s’est ouvert lundi à Lomé.
L’AIST regroupe les hauts responsables des administrations financières de 29 pays situés sur quatre continents.
Son objet est de faciliter le dialogue et les échanges entre les pays membres et de promouvoir une coopération internationale multilatérale fondée sur l’intérêt commun et la mutualisation des expériences.
Chaque année, l’AIST organise un colloque et un séminaire thématique, auxquels participent régulièrement des représentants de nombreuses organisations et institutions internationales (Banque mondiale, FMI, PNUD …), des universitaires ou experts dans le domaine de la gestion publique, en collaboration avec les pays d’accueil.
Le thème du colloque de Lomé est consacré à la maîtrise des risques.
‘Quelque soit le pays, le niveau de développement ou l’état d’avancement des réformes, nos administrations financières sont, par nature, exposées à de multiples risques dont la nature, la probabilité de survenue ou les conséquences qui pourraient en découler sont, bien entendu, variables mais, en tout état de cause, non négligeables’, a rappelé à l’ouverture des travaux Jean-Marc Niel, le secrétaire général de l’association.
Il a appelé à une ‘démarche de prévention’ priorisée, objectivée, ordonnée, évaluée et comprise.
Badanam Patoki, le secrétaire général de ministère de l’Economie et des Finances, a souligné pour sa part que ‘la nouvelle exigence de transparence des finances publiques implique une plus grande fiabilité et sincérité des comptes de l’Etat, qui doivent être établis selon les standards internationaux pour permettre une maîtrise des risques comptables et une comparaison plus aisée des finances publiques de nos Etats’.