Le conseil des ministres a examiné et adopté jeudi le projet de loi de finances 2024.
Il est élaboré dans un contexte économique international marqué par des incertitudes, des tensions inflationnistes fortes et le durcissement des conditions financières, par suite des mesures de resserrement des politiques monétaires. Il est également tributaire de la menace sécuritaire persistante et de ses conséquences économiques et sociales, indique le communiqué officiel.
Les grandes orientations budgétaires s’articulent autour de la poursuite de la mobilisation des recettes, de l’élargissement de l’assiette fiscale et de l’optimisation des dépenses. Les recettes budgétaires augmentent de 6,2%, essentiellement portées par les recettes fiscales. Les dépenses enregistrent une hausse de 3,2%.
Le budget 2024 est projeté à 2.166,1 milliards de Fcfa en ressources et en charges, contre 1.975,5 milliards dans la loi de finances rectificative 2023, soit une hausse de 9,6%.
Passant pour la première fois le cap des 2.000 milliards, le budget se trouve multiplié par 10, par rapport à son niveau d’il y a quelques années, avec une priorité toujours affichée pour le financement des secteurs sociaux, la satisfaction des besoins des populations et le soutien aux couches vulnérables.
48% des ressources iront à la promotion de l’inclusion et au développement du capital humain, 30,1% à la transformation économique et 21,9% au renforcement de l’État.
La discipline budgétaire reste de rigueur.