Cette loi de finances, gestion 2022 s’équilibre en ressources et en charges à 1.779,2 milliards de francs CFA contre 1.702,9 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectificative 2021,
Ce budget reste orienté en direction des priorités sociales du gouvernement : éducation, santé, inclusion, lutte contre la pauvreté. Le budget 2022 a une vocation sociale tout en s’orientant en même temps vers la transformation structurelle de l’économie à travers le financement de différents projets prioritaires contenus dans la feuille de route Togo 2025. A cet égard dira monsieur Sani YAYA :« Ce budget que vous venez d’adopter permettra donc au gouvernement, la poursuite de la mise en œuvre du mandat social du Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE et l’accélération de l’exécution de sa vision transformatrice de notre pays, exprimée à travers la feuille de route gouvernementale Togo 2020-2025. Par ce vote, vous donnez au gouvernement les moyens de poursuivre efficacement la réalisation des ambitions de cette feuille de route dont près de 61 % des projets et réformes ont été entamés avec succès dans leurs phases de mise en œuvre. Notre riposte et notre résilience face à la crise sanitaire actuelle matérialisées par la relance enregistrée au cours de l’année 2021 à travers un taux de croissance estimé à 5,3% contre 1,8% en 2020 constituent le fruit de votre adhésion à la justesse de la vision du Chef de l’Etat et de votre parfaite compréhension des enjeux majeurs et des défis auxquels fait face notre pays. Ainsi, vous permettez à notre pays d’aller plus loin en 2022 dans les réponses apportées aux besoins légitimes exprimés par nos populations, grâce à une mobilisation accrue des ressources »A.
L’idée du gouvernement est de poursuivre les actions déjà en cours pour l’inclusion. C’est un élément au cœur de sa stratégie de développement. Afin de poursuivre et de renforcer les actions déjà en cours pour l’inclusion des populations, élément au cœur de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, le budget 2022 consacre aux secteurs sociaux un montant de 507,8 milliards de Fcfa, contre 432,9 milliards dans le budget précédent, soit une hausse de 17,3%.
La part relative des dépenses sociales dans ce budget est de 47,4%. Conformément à la vision d’un enseignement de qualité répondant aux besoins de l’économie, les secteurs des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat ainsi que de l’enseignement supérieur se verront renforcés avec des actions portant, entre autres, sur le renforcement des infrastructures scolaires, la mise en place des centres d’excellence et des Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD). A cet effet, des montants respectifs de 151,6 milliards et 40,9 milliards seront accordés, soit près de 21,5% des montants alloués aux ministères. Innovation, il est prévu la construction d’une université par région via un PPP (partenariat public-privé). Premières concernées, celles de Kara et des Plateaux.
Dans le domaine agricole, l’objectif est l’amélioration des rendements et la transformation des produits permettant de créer des industries alimentaires et le désenclavement des zones de productions. Deux projets illustrent cette stratégie, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) et l’agropole de Kara.
Le gouvernement poursuivra sa politique en matière de développement du transport routier, aéroportuaire et portuaire et la consolidation des infrastructures afin d’améliorer l’attractivité du Togo.
La loi de finances 2022 s’équilibre en ressources et en charges à 1.779,2 milliards de francs CFA contre 1.702,9 milliards de francs dans la loi de finances rectificative 2021, soit une hausse de 4,5%.
Les recettes budgétaires s’établissent à 1.070,9 milliards contre 915,6 milliards en 2021, soit une hausse de 17% alors que les dépenses budgétaires passent de 1.219,3 milliards en 2021 à 1.330 milliards en 2022, en progression de 9,1%.
Le déficit budgétaire représentant 5,1% du PIB et sera entièrement financé par le solde excédentaire des opérations de trésorerie. Ce déficit est en nette amélioration par rapport à 2021 où il s’établissait à 6,5% du PIB traduisant l’effort du gouvernement pour une meilleure maîtrise des finances publiques en dépit de la crise sanitaire.
La trajectoire de croissance projette le taux à 6,1% en 2022 et 7% d’ici 2025 avec une inflation maîtrisée à 3%. La réussite des ambitions du gouvernement sera fonction de la concrétisation de la reprise économique envisagée sur le plan international, régional et national’, a souligné Sani Yaya.
Par ailleurs selon le ministre de l’économie et des finances : « La politique de gestion des finances publiques, traduit dans le Document de Programmation Economique et Budgétaire Pluriannuelle (DPBEP 2022-2024), vise la poursuite de la mobilisation des recettes et la maîtrise des dépenses. Elle met en évidence les priorités relatives à la maîtrise des charges de fonctionnement et la consolidation de la soutenabilité de l’endettement public, afin de dégager des marges budgétaires au profit des investissements structurants, des dépenses sociales et celles relatives à la promotion du genre et aux efforts de consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie. Notre pays ayant également subi les effets néfastes de la crise sanitaire, la mise en œuvre de cette politique devrait permettre d’accompagner efficacement le renforcement de la résilience des populations et de l’économie nationale d’une part et la relance économique et le bien-être des populations d’autre part. Pour tenir compte de ces priorités dans le budget 2022, le Gouvernement, à travers la lettre de cadrage, a donné des orientations et mesures à prendre en compte en vue de répondre efficacement aux besoins des populations ».
Ces priorités s’articulent autour des mesures fiscales et des orientations suivantes : l’élargissement de l’assiette fiscale ; le renforcement des mesures de contrôle et de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales ; la simplification des procédures fiscales. En outre, un certain nombre de mesures sont préconisées pour alléger la charge fiscale des contribuables. Ces mesures passent par la baisse significative des droits d’assise sur les cigarettes, la possibilité de déduire certaines charges d’exploitation pour les entreprises, notamment l’intégralité des charges liées aux objets publicitaires ; sans oublier la déduction des dons faits aux cantines scolaires ainsi que des mesures d’allègement de l’impôt sur le revenu des personnes physiques dans le cadre des revenus d’emplois. Au cours de l’année 2022, le Gouvernement s’engage à poursuivre la promotion d’une gestion efficiente à travers la consolidation de la politique de réforme et d’assainissement des finances publiques et de transparence dans la gestion des deniers publics, tant au niveau des opérations de mobilisation des recettes que de la consommation des crédits. Le gouvernement poursuivra, dans le cadre des mesures sociales, l’appui aux entreprises et aux ménages considérablement affectés par la crise sanitaire. A cet égard, les mesures pour contenir les tensions inflationnistes dues à la hausse des cours des denrées alimentaires et aux effets décalés de l’augmentation des prix du pétrole seront une priorité.
Les différentes mesures prises pour contenir la pandémie se poursuivront. Les différentes réformes structurelles en termes d’amélioration du climat des affaires, d’accompagnement des opérateurs économiques et de mise en œuvre des projets d’investissement porteurs de croissance économique vont s’intensifier. Le gouvernement restera constant dans ses efforts pour faire face aux menaces sécuritaires nationales et participer à la solidarité sous régionale contre ce fléau.
Principal instrument de politique économique qui permet au Gouvernement de financer les programmes, projets et actions des politiques publiques, la loi de finances permet, dans son exécution, conformément aux orientations et choix budgétaires retenus, d’impacter le quotidien des populations à travers une collecte des recettes juste et équitable et des dépenses rationnelles d’investissements créateurs d’emplois et de richesses, en vue de renforcer la lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité.
Les députés ont adopté mardi soir le projet de budget 2022.
Un budget qui reste orienté en direction des priorités sociales du gouvernement : éducation, santé, inclusion, lutte contre la pauvreté.
Le budget 2022 a une vocation sociale tout en s’orientant en même temps vers la transformation structurelle de l’économie à travers le financement de différents projets prioritaires contenus dans la feuille de route Togo 2025, a souligné Sani Yaya, le ministre de l’économie et des Finances.
L’idée du gouvernement est de poursuivre les actions déjà en cours pour l’inclusion. C’est un élément au coeur de sa stratégie de développement.
Le budget 2022 est projeté à 1.760 milliards en ressources et charges contre 1.521,3 milliards dans la loi de finances 2021, soit une hausse de 15,7%.