
Le texte, le premier de la Vème République s’équilibre en ressources et en dépenses à un montant de 2751,5 milliards, soit une hausse de 14,8% par rapport à 2025

La navette parlementaire transporte désormais le projet de loi de finances 2026 du Sénat vers l’Assemblée nationale pour l’adoption définitive. Cette étape marque la fin du processus de bicaméralisme, où les deux chambres du Parlement togolais (Sénat et Assemblée nationale) ont examiné et amendé le texte.

La prochaine étape, l’Assemblée nationale examinera le texte adopté par le Sénat. Dès l’adoption définitive, la loi de finances 2026 sera promulguée et sera ensuite publiée au Journal officiel pour entrer en vigueur. Le bicaméralisme permet un examen plus approfondi et une meilleure qualité de la législation, renforçant ainsi la démocratie et la gouvernance au Togo.

C’est ce qui ressort des propos des différents intervenants lors de l’adoption au sénat.

Les différents responsables de groupes politiques au sénat ont réitéré dans leurs messages l’ancrage définitif dans la cinquième république à travers l’adoption de ce texte, le premier de la Vème République qui s’équilibre en ressources et en dépenses à un montant de 2751,5 milliards, soit une hausse de 14,8% par rapport à 2025.

L’exercice est conforme à l’exigence républicaine et au souci de Son Excellence monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président du Conseil de ne laisser aucun togolais de côté selon le ministre des finances et du budget monsieur Essowè Georges BARCOLA : « La loi de finances exercice 2026 traduit donc la volonté du gouvernement de bâtir une économie résiliente et inclusive tout en respectant nos engagements communautaires, notamment la réduction du déficit à 3% du PIB 2026.

Et là aussi, je voudrais vraiment remercier les sénateurs qui ont soutenu la démarche du gouvernement de parvenir à une consolidation budgétaire en 2026 en contenant donc le déficit à ce montant de 3%. Excellences, Messieurs le Président du Sénat, honorables sénateurs, Mesdames et Messieurs, la loi de finances pour 2026 introduit des innovations majeures telles que l’exonération de la TVA sur les produits locaux de l’élevage et de la pêche. Ceci est pour soutenir donc la production locale. La facilitation de l’enregistrement des marchés publics réservés aux jeunes et aux femmes entrepreneurs en vue donc d’encourager ces personnes à l’entrepreneuriat. Le crédit d’impôt en faveur du recrutement des personnes en situation de handicap. Il s’agit effectivement de soutenir les personnes en handicap majeur.

Et en outre, la loi de finances que vous venez de voter a reconduit les allégements fiscaux relatifs au dédouanement des véhicules neufs. Vous savez que cette mesure introduite il y a quelques années avait pour but de protéger l’environnement, mais surtout de protéger les populations. Parce que la pollution est un problème de santé publique. Toutes ces mesures traduisent la volonté du gouvernement de bâtir une économie solide, résiliente et inclusive visant l’équité et la qualité de vie de nos citoyens.

Excellences, Monsieur le Président du Sénat, Honorables Sénateurs, Mesdames et Messieurs, je voudrais saisir l’occasion de cette tribune pour remercier une fois encore tous les partenaires au développement qui œuvrent aux côtés du gouvernement dans la quête d’amélioration des conditions de vie de nos populations. Et enfin, je prends l’engagement devant vous que le gouvernement mettra tout en œuvre pour la mise en œuvre effective des projets d’investissement inscrits dans ce budget et ceci dans le respect de la réglementation en vigueur.

Puisse l’année 2026 être porteuse d’importants défis, permettre à notre cher pays, le Togo, de franchir des étapes décisives dans la consolidation de la démocratie et le développement économique et social sous l’impulsion de son Excellence, M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président du Conseil ».
Ce processus démontre la volonté du Togo de renforcer son système législatif et de promouvoir la collaboration entre les deux chambres du Parlement.

Selon monsieur Barry Moussa BARQUE le président du sénat : « Ce moment marque une étape décisive dans l’évolution institutionnelle de notre pays. Il affirme la maturité de notre démocratie et notre engagement collectif en faveur de la bonne gouvernance. L’objet, donc, du projet de loi de finances est bien plus qu’un exercice technique. C’est un acte politique majeur.

À travers ce document, le gouvernement, sous la vision de son Excellence M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président du Conseil, et la complexité inhérente à la macroéconomie, le Sénat a su relever ce défi avec vigueur, responsabilité et efficacité. Ce premier exercice, bien qu’un coup d’essai, est finalement un coup de réussite, car il atteste de la capacité de la deuxième chambre à jouer le rôle central dans la discussion budgétaire et à enrichir le débat parlementaire ».

Tout le processus a été ardu mais il est clair et certain que le bout du tunnel c’est dans quelques jours avec l’adoption définitive de la loi de finances exercice 2026 au sein de la représentation nationale.