L’accent est mis sur de nombreux défis du secteur entre autres la protection des consommateurs à l’heure des services financiers numériques, l’appropriation de la digitalisation des services de micro assurance etc….
En initiant cet atelier, les organisateurs avaient pour objectif général de permettre aux parties prenantes de mieux approfondir l’inclusion financière du pays, de discuter des orientations, des mesures et actions à mettre en œuvre pour renforcer le niveau d’accès et d’utilisation des services financiers par les populations et les entreprises de l’UEMOA. Mais plus spécifiquement, il s’agissait:
-d’examiner les progrès réalisés en matière d’inclusion financière au niveau des pays ;
-de discuter des défis rencontrés dans la mise en oeuvre des actions en faveur de l’inclusion financière ;
-d’ identifier les priorités nationales en matière d’inclusion financière des populations ;
puis enfin d’analyser les modalités de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des initiatives futures (indicateurs, organes ou structures à mettre en place, etc.).
Conscient des objectifs édictés, les résultats attendus étaient tout simplement, d’identifier dans la perspective de la révision de la Stratégie régionale d’inclusion financière, les nouvelles priorités en matière d’inclusion financière, à prendre en compte à moyen et long termes, en vue de l’approfondissement de l’accès et de l’utilisation des services financiers par les populations de l’UEMOA.
Fort de tous les engagements cités plus haut, Madame Baya LITAABA-KASSOU épouse DOLAMA Présidente du Comité National de Suivi de la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière dans l’UEMOA,par ailleurs Directrice de la Direction en charge des microfinances au sein du ministère de l’économie et des finances déclarait à l’ouverture de cette rencontre nationale de deux jours ce qui suit:<<L’élaboration d’une stratégie nationale d’inclusion financière cohérente avec celle régionale traduit les efforts des Autorités nationales de rendre les services et produits financiers accessibles à toutes les catégories de la population. Elle vise une meilleure adéquation de la demande et de l’offre de services et produits financiers en levant les obstacles à leur accès, notamment pour les couches les plus vulnérables de la population. Au plan national, je voudrais saisir cette occasion pour saluer tout particulièrement les actions du Ministère de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel ainsi que celles des autres départements ministériels concernés qui œuvrent pour atteindre les démunis grâce à différents produits, canaux ou actions. C’est le lieu de remercier Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBÉ, Président de la République Monsieur pour son engagement indéfectible en faveur de l’inclusion financière et de l’amélioration des conditions de vie des populations. Pour le Comité National de Suivi de la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière dans l’UEMOA (CNSMO), je puis d’ores et déjà vous assurer que les conclusions et recommandations de nos travaux serviront de précieuses orientations pour articuler efficacement la stratégie régionale avec celle nationale. Je suis confiant que les échanges permettront de formuler des observations pertinentes susceptibles d’enrichir les réflexions et de contribuer efficacement à la définition d’une stratégie d’inclusion financière prenant en compte les défis de l’heure>>.
En deux jours plusieurs sous-thèmes ont fait l’objet d’attention de la part des participants : Présentation du bilan de mise en œuvre de la Stratégie Régionale d’Inclusion Financière ; Initiatives nationales d’inclusion financière et principaux défis ; travaux de groupes thématiques (GT) sur les priorités en matière d’inclusion financière ; et bien d’autres sujets qui peuvent être résumés en termes de conclusion succincte et captivante.
Cela sous entend que l’atelier de deux jours a été l’occasion pour les participants de mettre l’accent sur les principaux défis à relever. Il s’agit notamment de la protection des consommateurs surtout à l’heure des services financiers numériques, l’éducation financière et la nécessaire identification d’une structure pilote pour sa mise en œuvre, l’amélioration des textes légaux et réglementaires pour les rendre favorables à l’inclusion financière, l’appropriation de la digitalisation des services de micro assurance etc…..
Des conclusions encourageantes qui rejoignent les vœux exprimés par Madame Akuwa DOGBE-AZOMA le Directeur National de la BCEAO jeudi dernier:<< Au-delà des résultats satisfaisants enregistrés, l’évolution de l’environnement socio-économique et l’expansion des services financiers engendrent inéluctablement de nouveaux risques, qu’il convient de bien appréhender. Ainsi, il nous revient de réfléchir sur les défis émergents à prendre en compte pour renforcer durablement l’inclusion financière et améliorer son impact positif sur les conditions de vie des populations et la croissance des PME. Au regard de la qualité des participants, je ne doute point que de nos échanges sortiront des propositions pertinentes sur les priorités en matière d’inclusion financière au niveau national. Je suis convaincue que les recommandations de cet Atelier contribueront à enrichir le nouveau document-cadre de politique et de Stratégie Régionale d’inclusion financière, à soumettre pour adoption au Conseil des Ministres de l’Union dans la perspective d’améliorer la situation et l’inclusion financières de nos populations>>. Il convient de rappeler que le démarrage des travaux a été présidé par madame ASSIH Mazamesso, la ministre de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel.